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"Je m'présente, je m'appelle Daniel", documentaire musical sur Daniel Balavoine inédit ce soir sur France 4

"Je m'présente, je m'appelle Daniel", documentaire musical sur Daniel Balavoine inédit ce soir sur France 4

Ce jeudi à 20h50, France 4 diffusera « Je m'présente, je m'appelle Daniel », un documentaire musical de Didier Varrod et Nicolas Maupied.

 Janvier 1986 : Daniel Balavoine, alors au sommet de sa gloire, disparaît tragiquement dans un accident d'hélicoptère en marge du Paris-Dakar. En hommage à l'artiste d'exception qu'il a été, découvrez le parcours de cet homme à la fois visionnaire et incroyablement ancré dans son époque.

Musicien de génie, artiste engagé, héros de son temps, il est devenu l’icône d’une génération qui veut, comme lui, remplacer le besoin par l’envie. Plus de trente après sa mort, sa musique et ses mots résonnent sur les ondes avec la même actualité. Filmé dans le studio où Daniel Balavoine passa la dernière année de sa carrière, ce film unique donne pour la première fois la parole à sa fille, Joana Balavoine, qui parle sans détour de ce père qu'elle n'a jamais connu et dont elle doit accepter l'héritage.

Les artistes qui témoignent ici forment une véritable caisse de résonance à la carrière météorique et hors norme de l'artiste. Trentenaires, issus d'une même génération mais d'influences musicales variées (rap, électro, pop, chanson française...), ils soulignent l’extrême modernité et contemporanéité du chanteur :
Christine & the Queens, artiste de l’année en 2015, qui inscrit Daniel Balavoine tout en haut de son panthéon artistique personnel ;

Les rappeurs Soprano, Youssoupha et Orelsan, qui se réclament de l’influence de Balavoine pour la teneur de ses textes et son engagement politique, exprimé en chanson ;

Para One, issu de la nouvelle scène électro française et compositeur des B.O. de la réalisatrice Céline Sciamma ;

Cali, qui ne se réclame pas de son univers mais qui a deux points en commun avec le chanteur : « Le droit des pères », prolongement de « Mon fils ma bataille », et l’engagement militant ;

La Grande Sophie enfin, qui a déjà repris ses chansons et apporte un éclairage sur son travail de mélodiste.

Mais il y a aussi celles et ceux qui ont eu la chance de le connaître et de partager du temps avec lui :
Claire Balavoine, sa grande sœur, présidente de la Fondation Daniel Balavoine et qui prolonge - en sa mémoire - l’engagement de son frère ;

Yves Bigot, critique rock, qui réalisa beaucoup d’interviews de Balavoine ;

Monique Le Marcis, programmatrice phare de RTL, qui fut l'une des premières à croire au talent de Balavoine et risqua son emploi pour diffuser sa musique sur les ondes ;

Jean-Michel Boris, directeur général de l’Olympia de 1979 à 2001, qui permit à Balavoine de faire deux des plus grandes scènes de sa carrière ;

Catherine Ferry, amour de jeunesse de Balavoine, qui fut aussi l'une de ses choristes sur la chanson « 1, 2, 3 » au concours de l'Eurovision en 1976 ;

Alain Marouani, associé d’Eddie Barclay pendant plus de trente ans et photographe, qui assista à la naissance de l’artiste et réalisa certaines des plus belles photos de Balavoine ;

Lio, qui intègre toute jeune la bande de musiciens formée par Balavoine, Alain Chamfort, France Gall et Michel Berger, pour lesquels elle voue une grande admiration.

En quatre chapitres thématiques déclinés autour de la figure du chanteur, ce film aborde toute la complexité de l’homme grâce à des archives, des chansons, ainsi que des témoignages et souvenirs d’invités, de proches et de collaborateurs.

Sa carrière artistique, atypique et fulgurante, sa personnalité visionnaire hors du commun, son engagement viscéral et sa psychologie désarmante : Daniel Balavoine, c'est tout cela à la fois.

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