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Thomas Pesquet, le Sud Soudan (...) au sommaire d'Envoyé Spécial ce soir sur France 2

Envoyé Spécial (Crédit photo : Charlotte Schousboe / FTV)

Envoyé Spécial (Crédit photo : Charlotte Schousboe / FTV)

Ce jeudi à 20h55, les téléspectateurs de France 2 pourront retrouver Elise Lucet aux commandes d’un nouveau numéro du magazine « Envoyé Spécial » dont voici le sommaire.

Thomas Pesquet, l'envoyé spatial
Un documentaire de Jürgen Hansen et Pierre-Emmanuel Le Goff
Son rêve d’enfance est devenu réalité le 17 novembre 2016, quand il a décollé pour la station spatiale internationale depuis la base de Baïkonour au Kazakhstan. Pour cette mission conduite sous le commandement du Russe Oleg Novitski et aux côtés de l’Américaine Peggy Whitson, il a enduré sept années d’un entraînement extrêmement exigeant, afin de se préparer à la vie en gravité zéro.

Enthousiaste et pédagogue, sélectionné pour sa résistance au stress et son moral d’acier, l’astronaute Thomas Pesquet est le héros de ce documentaire hors du commun. Il nous raconte l’émotion intense de son décollage à bord du vaisseau russe Soyouz, son arrivée dans la station spatiale internationale et son séjour dans les étoiles.

Durant six mois, jour après jour, il a filmé son quotidien à bord de la station. Avec lui nous déambulons en apesanteur, visitons son espace personnel où « il dort debout ». Il nous montre aussi ses expériences scientifiques et livre ses sentiments plus personnels qui montrent combien cette aventure va profondément le transformer. La contemplation de la Terre depuis la coupole d’observation panoramique (Cupola) est un moment intense et émouvant. Thomas Pesquet nous permet surtout de vivre avec lui une expérience exceptionnelle : sa sortie extravéhiculaire, le plus dangereux et le plus extraordinaire moment de sa mission.

C’est clairement notre âme d’enfant que ravive ce très beau film.  Par son incroyable intensité, il permet à chacun de contempler la beauté de la planète bleue, de percevoir la vulnérabilité de sa biosphère et de rêver à pouvoir voyager un jour dans l'espace.

Sud Soudan : une nouvelle famine ?
Un reportage de Grégory Roudier
La famine menace 20 millions de personnes au Yémen, en Somalie, au Sud Soudan et au Nigéria. L'ONU annonce même la « pire crise humanitaire depuis la fin de la seconde guerre mondiale ». La situation varie selon les régions et la gravité n’est pas la même, mais il existe un point commun : la guerre. Contrairement à la famine somalienne de 2011, responsable de 260 000 morts et principalement due à la sécheresse extrême, cette fois-ci, la famine est directement liée aux conflits armés.

Les équipes d’Envoyé Spécial se sont rendues au Sud Soudan. Le 21 février dernier, le plus jeune état d’Afrique a officiellement déclaré l’état de famine dans le pays. Actuellement, 42 % de la population – 4,9 millions de personnes – ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence. La sécheresse est un élément aggravant mais le conflit entre le clan au pouvoir et l’opposition est extrêmement violent à l’égard des populations civiles. Le bétail est pillé, les récoltes sont détruites ou volées, des gens sont chassés de leurs terres et persécutés, ils sont regroupés de force dans des endroits où ils ne peuvent pas assurer leur subsistance.

Sur place, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et de nombreuses ONG tentent de faire face aux demandes de la population. En hélicoptère, nous nous sommes rendus dans la région du Jonglei, à Padek où vivent 50 000 personnes mais aussi 20 000 déplacés de guerre. Hommes, femmes, enfants, arrivés là après avoir fui les combats. Padek n’est pas un camp, mais une ville refuge, tenue par l’opposition, et dans une situation d’urgence alimentaire. Le CICR opère ici des « food air drops », des largages de nourriture par avion, plusieurs fois par semaine. Habitants, déplacés, ils survivent grâce à cette aide et à la cueillette de baies sauvages. Ils doivent aussi partager les maisons, certains trouvent refuge dans les abris réservés au bétail. Chaque semaine, de nouveaux arrivants se présentent aux portes de la ville, en provenance des zones de conflit, leur sac à la main, le ventre vide.

USA : et si on jouait à être pauvre ?
Un reportage de Laura Aguirre de Carcer, Mathieu Dreujou et Marielle Krouk
48 heures sans argent, sans toit, sans nourriture : le quotidien pour certains, le nouveau jeu à la mode pour d’autres : « Devenir pauvre », le temps d’un week-end. Aux Etats-Unis, des stages de plusieurs jours ou de quelques heures proposent aux participants de se glisser dans la peau de SDF ou de personnes démunies. Nous avons nous aussi suivi ces stages, en immersion.

Dans un lycée huppé du Texas, c’est désormais devenu un cours obligatoire. Pour mieux comprendre le quotidien d’un SDF, les lycéens « s’habillent en pauvres » avant de dormir dehors. Tout un week-end organisé avec ses « moments clés » : rencontre avec un SDF, marche pieds nus dans les rues. Objectif : sensibiliser cette jeunesse dorée à des problématiques bien éloignées des leurs.

A Flint, ville sinistrée du Michigan, une association propose une « formation express » : un jeu de rôle d’une heure chrono, à la manière d’un Monopoly humain. Ils sont banquiers, professeurs, travaillent dans des associations, et vont expérimenter la pauvreté : factures en retard, voiture en panne, les participants parviendront-ils à boucler leurs fins de mois ? Seront-ils expulsés ?

Dans un pays qui a élu un président businessman, que révèlent ces stages sur la société américaine ? Comment sont-ils perçus par les plus démunis ? Cynisme absolu ou moyen efficace de sensibiliser les participants ?

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