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La saison 2 de "Mada Trek" diffusée dès ce samedi sur France Ô

La saison 2 de "Mada Trek" diffusée dès ce samedi sur France Ô

Dès aujourd'hui et tous les samedis à 17h35, France Ô vous proposera de découvrir la suite des aventures de la famille Poussin dans la saison 2 de "Mada Trek" !

Couple d’écrivains voyageurs, Sonia et Alexandre font le tour de Madagascar avec leurs deux enfants, Philaé, 11 ans, et Ulysse, 8 ans.  Au contact des communautés villageoises et des habitants de l'île, les Poussin partagent la vie quotidienne des paysans malgaches et découvrent leur artisanat et leurs initiatives en matière de développement.

Un parcours semé d'embûches mais très gratifiant. Une belle aventure humaine !

Episode 1 
Dans le Grand Sud malgache, la charrette de la famille Poussin se fraie un chemin entre d’impressionnants murs de cactus. Ils traversent le vaste lit du fleuve Menarandra, frontière du pays Antandroy, littéralement « le peuple des épines », tant la végétation aride de ces paysages grandioses est agressive. Ils ont été accueillis par Evangéline et Armand à Bevoalava où les enfants sont allés conduire les troupeaux aux pâturages. Ils ont partagé le quotidien simple de cette famille accueillante, et leur ont laissé en échange des graines d’Artemisia annua, une plante très efficace en prévention contre le paludisme qui ravage la région. Sur ces pistes bordées de cactus, ils tombent sur des « embouteillages » de tortues qui tracent leur sillon débonnaire dans le sable. Ici, elles sont tabou. Les Antandroy ne les mangent pas. Partout ailleurs, elles disparaissent.

Ils rallient Lavananono, un spot de surf réputé dans l’océan Indien. Gigi, la figure locale et maître des lieux, leur montre l’endroit où il a trouvé le squelette d’un oiseau-éléphant, gigantesque autruche aujourd’hui disparue, dont les œufs de 40 cm de hauteur pouvaient nourrir quarante personnes. Il leur montre des os de cet aepyornis quasi légendaire. Quelques jours plus tard, la charrette Fanantenana rallie le point le plus austral de l’île, le cap Sainte-Marie, ses falaises et son célèbre phare qui indiquait aux navigateurs qu’ils contournaient l’île Rouge. Sur les plages, des monceaux de coquille d’œufs d’aepyornis témoignent des festins innombrables des tribus côtières qui ont exterminé cette espèce au XVIe siècle, juste avant l’arrivée des premiers explorateurs portugais qui en ont recueilli le témoignage.

En suivant la piste côtière très ensablée, tirés par quatre zébus, ils observent tous les jours sur la mer les sauts des baleines et les coups de queue en surface qui résonnent comme des coups de canon. Ils rallient enfin la réserve privée de Berenty, lovée dans un méandre de la Mandrare, au milieu des plantations de sisal. Y survivent les derniers spécimens de propithèques de Verreaux : les « lémuriens danseurs », appelés ici sifakas. Malheureusement, la moitié de la forêt qui leur sert de refuge est envahie par une plante parasite originaire de Ceylan, le Cissus quadrangularis.

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