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"Sale temps pour la planète" au Chili ce soir sur France 5

"Sale temps pour la planète" au Chili ce soir sur France 5

Ce lundi à 20h40, France 5 diffusera un épisode inédit de la saison 9 de la série documentaire "Sale temps pour la planète" qui part une nouvelle fois à la rencontre d'hommes et de femmes dont le pays, l’île, la ville, le village sont en première ligne.

Les catastrophes naturelles (inondations, tempêtes, ouragans, tornades, tremblements de terre, glissements de terrain) ne sont pas une lointaine et hypothétique menace. Même si elles ne sont pas prévisibles avec précision, leur récurrence est une certitude au regard du passé. La connaissance de ce passé devrait permettre d'inventer les moyens de s'en protéger. Mais les hommes semblent préférer l'oubli à la mémoire.

Chili - Mieux vaut tard que jamais

Le Chili, c’est d’abord une mosaïque de paysages et de couleurs. Les maisons sur pilotis de l’île de Chiloé, l’héritage colonial de Valparaiso, l’aridité du désert d’Atacama ou les buildings de Santiago, la capitale. Une multitude de panoramas qui s’étire sur 4 300 km. Pourtant, le pays est installé sur un territoire étroit et instable. Le Chili n’est pas seulement longé par l’océan Pacifique à l’ouest et la cordillère des Andes, à l’est. Il est également pris en étau par deux plaques tectoniques, la Nazca et la sud-américaine.

Conséquence : des tremblements de terre très violents secouent le pays tous les 10 ans environ. Depuis 1900, 80 des plus violents séismes enregistrés sur terre ont eu lieu au Chili ; dont celui de 1960, le plus fort jamais répertorié : 9,5 sur l’échelle de Richter. Des tremblements de terre qui provoquent, le plus souvent, des tsunamis. Le 27 février 2010 : un séisme de magnitude 8,8 suivi d’un tsunami dévastateur frappe le pays. Le littoral est touché sur des centaines de kilomètres. A Concepción et Dichato, les plaies sont encore à vif.

Il faudra attendre ce drame de 2010 pour que le Chili réagisse et décide de mesures de grande ampleur. Les autorités investissent alors dans des campagnes de sensibilisation, elles décuplent également les budgets pour étudier ces fléaux et anticiper les raz de marée…

Si aujourd’hui, le gouvernement a pris conscience qu’il fallait agir, qu’en est-il de cette population qui continue, 24 ans après la fin de la dictature, de croire que le pouvoir décide de tout ? Pourquoi une prise de conscience si tardive alors que le pays est à ce point menacé par les tremblements de terre et les tsunamis ?

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