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Deux nouveaux épisodes de « Apocalypse, la 1ère guerre mondiale » diffusés ce soir sur France 2

Deux nouveaux épisodes de « Apocalypse, la 1ère guerre mondiale » diffusés ce soir sur France 2

Ce soir dès 20h55, France 2 diffusera « Enfer » et « Rage », les épisodes 3 et 4 de la série documentaire événement « Apocalypse, la 1ère guerre mondiale » de Daniel Costelle, Isabelle Clarke et racontée par Mathieu Kassovitz.

Le sacrifice d’une génération entière aurait-il pu être évité ? Comment un conflit aussi cruel et total a-t-il été possible ? Comment les hommes et les femmes ont-ils pu supporter une telle horreur pendant quatre longues années ?

La série « Apocalypse la 1ère Guerre mondiale » répond à ces questions fondamentales par une approche globale et un regard sensible, à hauteur d’homme. Réalisée à partir de plus de 500 heures d'archives cinématographiques, souvent inédites et mises en couleurs, elle nous emmène sur les champs de bataille, dans la tête des gouvernants et des soldats, mais aussi dans le quotidien des civils à l’arrière. Nous allons des tranchées du nord de la France aux fronts moins connus de Russie, de Serbie, de Turquie, de Palestine, où des millions de soldats, venus des cinq continents, vont mourir ou être blessés dans leur chair et leur esprit.

Enfer
Septembre 1915. Des millions d’hommes sont pris dans le piège d’une guerre immense. Des tranchées de France aux montagnes italiennes ou des Balkans, jusqu’aux portes de l’Orient, l’Europe entière s’est enflammée. Nouvelles armes, nouvelles défenses, la guerre est désormais industrielle et chimique. Les combats atteignent une violence jusque-là inconnue. L’artillerie pilonne. Les attaques se font au gaz, aux lance-flammes, aux Shrapnels, mélange de poudre et de billes de plomb qui fracassent les visages et les corps. Les assauts sont terrifiants, suicidaires. Des orages d’acier brisent les tympans et rendent fous les soldats. Les blessures sont affreuses, les conditions de vie et d’hygiène dans les zones de combat sont catastrophiques, les épidémies font des ravages...

C’est l’enfer. En France, lesAllemands lancent en février 1916 une grande offensive surVerdun. Les Français tiendront coûte que coûte. Dans la Somme, la bataille la plus sanglante de la guerre commence le 1er juillet 1916. En quelques heures, l’armée britannique perd 30000 hommes. Cinq millions d’hommes sont déjà morts en seize mois. Mais pour les grands chefs, le coût humain et matériel est si élevé qu’il faut que l’ennemi paie et que la guerre continue. Comment arrêter cette folie ? Comment mettre fin à cette rage ?

Rage
Les soldats sont au bord du gouffre. Ils veulent que ça s’arrête. Ils veulent rentrer chez eux. À l’arrière, la colère gronde. La guerre a répandu son malheur dans tous les foyers. Il faut que la guerre se termine.Alors, les révoltes commencent : en Allemagne, l’agitation sociale fait craindre pour l’avenir du Reich. L’Empire austro-hongrois vacille : François-Joseph est mort, et son jeune successeur Charles Ier entame des tenta- tives de paix. Sur le front, la bataille du Chemin des Dames va déclencher des mutineries chez les poilus. Les soldats russes, fatigués d’être tiraillés par la faim et la peur, se joignent à la révolution. Le tsar abdique et se prépare à l’exil.

Mais l’état- major allemand commet une faute stratégique qui va changer le cours du conflit :dans une «guerres ous-marine à outrance», il a décidé d’attaquer tous les navires présents enAtlantique, y compris les bateaux américains. Les États-Unis entrent en guerre. En juin 1917, le général Pershing débarque en France avec les premiers effectifs. Un mois après débute en Belgique la bataille de Passchendaele : sous une pluie torrentielle, des milliers de soldats de l’Empire britannique se noient dans une mer de boue. Un nouvel échec, une nouvelle hécatombe vide de sens. Pourquoi cet entêtement des dirigeants européens ? Ne veulent-ils pas, comme leur peuple, la délivrance?

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