"Les enfants perdus du Djihad" dans "Complément d'enquête ce soir sur France 2

Ce jeudi à 22h20, Nicolas Poincaré présentera sur France 2 un nouveau numéro de Complément d'Enquête qui aura pour sujet « Les enfants du Djihad ».

Ils ont à peine 20 ans et partent pour le front, en Syrie ou en Irak. Des centaines de jeunes Français, souvent des convertis, auraient rejoint les combattants djihadistes d'Al Nosra ou du groupe terroriste « Etat Islamique ». Comment ces jeunes, garçons et filles, se laissent-ils séduire par des recruteurs qui font leur propagande avec des images de massacres et de décapitations ? A quelles atrocités sont-ils confrontés en zone de guerre ? Quel sort les attend à leur retour ? Pour la toute première fois, certains d'entre eux, rentrés récemment, témoignent. Alors que se multiplient les projets d'attentats déjoués en France et en Belgique, Complément d'Enquête sur ces jeunes que certains considèrent comme autant de bombes à retardement.

De la cité à la Syrie
Un reportage de Romain Boutilly et Matthieu Rénier
Ils sont partis combattre en Syrie après avoir été recrutés via internet et parfois sans jamais avoir mis les pieds dans une mosquée. Dans la région de Nice, des familles se battent pour rétablir le contact et tenter de récupérer leurs enfants.
Document exceptionnel de Complément d’Enquête : nous avons rencontré de jeunes adultes qui ont fait le djihad aux côté des terroristes. De retour en France, ils témoignent dans ce reportage exclusif, aux côtés de proches qui sont allés les chercher jusqu’à la frontière turque.

La dérive des "Ch'tis d'Allah"
Un reportage d'Yvan Martinet et Yann Moine
Pour beaucoup de Français tentés par le djihad, ce sont des modèles : Christophe Caze et Lionel Dumont, deux étudiants de Roubaix qui se sont convertis à l'Islam dans les années 90. Puis ils sont partis se battre en Bosnie au sein de la brigade "El Moudjahid", réputée pour sa férocité. A leur retour, ils ont semé la terreur dans le Nord de la France, multipliant les braquages. Itinéraire de ceux que la presse avait surnommé les "Chtis d'Allah".