Par LZDP
Dans le cadre de la case "Le doc du dimanche" présentée par Valérie Durier, France 5 diffusera ce soir à 20h35 « Alerte au mercure », une enquête de Sophie Bonnet.
On le retrouve partout : dans les produits d'hygiène, les jouets en plastique, les ampoules à économie d'énergie, les poissons, les amalgames dentaires.... Le mercure, ce métal à l'état liquide, présent autrefois dans les thermomètres, est encore largement utilisé par les industriels pour ses nombreuses propriétés chimiques.
Pourtant en 2007, l'Organisation Mondiale de la Santé l'a classé parmi les 10 substances les plus toxiques avec l'arsenic, le plomb et l'amiante. Des études font désormais le lien avec des maladies neurologiques comme Alzheimer ou la sclérose en plaque.
La plupart des pays européens ont adopté des mesures pour limiter son utilisation. Mais la France tarde à réagir : elle reste par exemple le pays qui pose le plus d’amalgames dentaires, alors que ces « plombages » contiennent 50% de mercure. Les vapeurs de mercure qui se dégagent de la bouche des personnes ayant au moins 4 "plombages" sont en moyenne 70 fois supérieures aux normes autorisées dans l'air ambiant. Ces vapeurs toxiques vont ensuite s’accumuler dans notre corps, en particulier dans le cerveau, le foie ou les reins.
Pourquoi la France reste-t-elle un des rares pays européens à ne pas prendre en compte les intoxications au mercure ? Enquête dans les cabinets dentaires, dans les usines de recyclage d'ampoules et même les poissonneries.
Quelle quantité de mercure se dégage quand on casse une ampoule ? Combien trouve-t-on de mercure dans le thon ou l’espadon ?
Les résultats sont bien plus inquiétants que les analyses officielles...
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