Par LZDP
Dans le cadre de sa très belle case documentaire "Grandeurs Nature", France 2 diffusera ce dimanche et dimanche prochain à 16h25, "Là-bas sur nos rivages", un film écrit et réalisé par Emma Baus.
Après Là-haut sur la montagne, et avant Là-bas, dans nos forêts, voici le second film d’une collection de documentaires questionnant l'impact des activités humaines sur les animaux sauvages qui peuplent notre territoire. Des espèces qui ont chacune des défis à relever : les phoques et les dauphins sont dérangés par les activités touristiques, les macareux sensibles au réchauffement climatique, et les flamants roses doivent s’adapter à l’évolution des sites de culture de sel.
Emma Baus et son équipe les ont filmé en liberté dans leur milieu naturel, du printemps à l'été 2014. Une période choisie pour se caler sur le moment où les espèces rejoignent nos côtes et donnent naissance à leurs petits. Car les images sont tournées intégralement en France dans une optique naturaliste, sur les rivages du Nord, de la Bretagne et en Méditerranée, dans le respect des espèces et de leur tranquillité.
Avec pour guide sur le terrain les hommes et les femmes qui les observent et les protègent au quotidien. Ce qui n'est pas une mince affaire car la mer est un milieu complexe rythmé par les marées, la houle et souvent le manque de visibilité ! Les bénévoles de l'Association "Picardie Nature" disposent ainsi d'une vingtaine de minutes seulement dans la journée pour photographier les phoques de prés, quelques instants avant que la mer ne recouvre les bancs de sables où ils sont alanguis. Pour les scientifiques d'Eco-Océan basés à Montpellier, c'est la météo marine qui dicte les sorties. Avec un vent très faible et une mer d'huile : conditions indispensables pour repérer les nageoires des dauphins à la jumelle depuis le pont du voilier. Quand aux macareux, c'est aussi depuis la mer sur un zodiaque ballotté par les vagues que la Ligue de Protection des Oiseaux de Pleumeur-Bodou permet leur observation. Il est en effet interdit de mettre pied à terre sur les 7 îles afin de laisser les oiseaux nicher en paix. Les flamants roses enfin avaient pris l'habitude de nicher depuis 40 ans sur un îlot où les ornithologues du Parc Naturel de Camargue avaient installé un affût en bois...Mais cette année, pour la première fois, les oiseaux migrateurs se sont installés à Aigues-Mortes et, c'est caché derrière un abri de fortune que les scientifiques ont pu se réjouir des nouvelles naissances.
Autant d'aventures qui donnent toute leur valeur à ces images d'espèces menacées : dauphins, macareux, petits flamants ou bébés phoques que nous avons la chance de voir batifoler en liberté.
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