Le sommaire des carnets de Voyage d'Envoyé Spécial de ce jeudi 9 juillet sur France 2

Tout cet été et chaque jeudi à 20h55 sur France 2, Guilaine Chenu et Françoise Joly vous proposent de feuilleter leurs carnets de voyage de l’été d'Envoyé Spécial. Au fil des numéros, des reportages inédits nous font parcourir le monde à la découverte de nouvelles destinations : Zanzibar, Singapour, la Chine, l’Irlande…

Mais Envoyé Spécial explore aussi le tourisme de proximité en France, avec les spectacles de plein air, l’art de la sieste ou celui de voguer sur les rivières et les canaux. Au programme également des tests de formules à petits prix : les voyages en autocar, les buffets pour les repas et un tourisme d’échange et de partage… en ligne !

Les carnets de Voyage d’Envoyé Spécial c’est aussi de l’enquête sur les phobies à la veille des vacances, le business de la météo et la difficulté de voyager parfois avec un passeport… français ! Enfin, Envoyé Spécial renoue avec ses classiques : gros plan sur les produits phares de l’été : jouets de plage, maillots de bain, tee-shirts, et les nouvelles façons de voyager.

Météo : un business au beau fixe
Un reportage de Dorothée Frénot
Elle dicte notre façon de nous vêtir le matin, conditionne nos sorties et peut gâcher nos congés : la météo fait la pluie et le beau temps dans notre existence, en particulier lors des vacances. Elle est devenue l’une des applications les plus consultées sur smartphone. L’engouement des Français pour les prévisions météorologiques est spectaculaire. On supporte plus difficilement qu’avant l’averse surprise sur la plage ou en balade à vélo…

Certains n’hésitent plus à faire leurs propres prévisions en s’offrant une station météo individuelle, d’autres choisissent leur camping ou leur lieu de vacances en fonction des garanties de remboursement offertes en cas de pluie. Autrefois, Météo France occupait seul le terrain, aujourd’hui des start-up ont fait de la météo une activité lucrative en développant ce qu’elles appellent la « business intelligence climatique ». Elle proposent leurs services aux entreprises météo-dépendantes (fabricants de glaces, de boissons, jardineries, clubs de vacances…) afin que ces dernières ajustent leur offre saisonnière. 25 % du PIB en France serait lié aux conditions météo. Enquête sur la science du beau temps… pour éviter la dépression durant ses vacances.

Zanzibar : un paradis en sursis ?
Un sujet de Jean-Laurent Bodinier
Zanzibar, l’île aux épices célébrée par Rimbaud, Kessel ou Conrad, est longtemps restée dans l’ombre de ses grands voisins du continent africain. Posé sur les eaux turquoises de l’Océan Indien, au large de la Tanzanie, cet archipel a choisi la discrétion. Sur cet ancien confetti de l’Empire britannique, plusieurs mondes cohabitent : un peu d’Angleterre, un fond d’Afrique, une pincée d’Orient et des effluves venues d’Inde.

Aujourd’hui, Zanzibar s’ouvre largement au tourisme, devenant l’une des destinations les plus courues du moment.
150 000 voyageurs viennent découvrir chaque année son patrimoine et ses plages. C’est encore peu mais de grands consortiums étrangers investissent ce long radeau de sable blanc. Les côtes sont grignotées, les droits ancestraux des agriculteurs sont parfois bafoués.

Epargnée jusqu’à présent par les groupes armés implantés sur le continent, Zanzibar apparaît comme un havre de tranquillité. Mais pour combien de temps ? Des tensions apparaissent au sein des communautés chrétienne, musulmane et hindouiste qui vivaient en bonne intelligence depuis des siècles. Découverte d’un paradis en sursis.

La grande braderie des résidences secondaires.
Un reportage de Delphine Cinier, Véronique Siejak et Nicolas Boetard
Des vacances en bleu sur les bords de la Méditerranée, en vert dans la campagne normande ou en blanc face aux sommets enneigés des Alpes… Pour beaucoup de Français, la pause estivale s’apprécie, non pas dans un camping, ou à l’hôtel, mais chez soi dans sa résidence secondaire. La maison de vacances est une particularité typiquement française, nous sommes le pays qui en compte le plus dans le monde : trois millions de biens, soit 10% du parc des logements. Mais cette passion bat de l’aile. La crise touche de plein fouet le marché des résidences secondaires. Baisse de leur niveau de vie, charges et entretien de la maison trop onéreux… les propriétaires cherchent à vendre le plus rapidement possible. Quitte à casser les prix !

Moins 10, -30, -50 % sur la valeur des biens… Même dans les stations balnéaires prisées, les agences immobilières ont du mal à écouler leur stock. Et plus l’on s’éloigne du littoral, plus les prix chutent. Enquête sur cette grande braderie des résidences secondaires dans laquelle vendeurs et acquéreurs se livrent une guerre sans pitié.