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États-Unis : dans les couloirs de la mort dans Enquête Exclusive sur M6

Bernard de la Villardière (Crédit photo : Pascalito / M6 )

Bernard de la Villardière (Crédit photo : Pascalito / M6 )

Ce soir à 23h, Bernard de la Villardière présentera sur M6 un numéro de son magazine Enquête Exclusive avec au sommaire États-Unis : dans les couloirs de la mort

Plus de 3 000 condamnés à mort attendent leur dernière heure dans les prisons américaines. Avec 35 exécutions l'an dernier, les États-Unis figurent dans le top 5 des pays qui exécutent le plus, derrière la Chine, l'Iran, l'Arabie Saoudite et l'Irak.

Rodney Reed, un Afro-américain de 48 ans, a été condamné à la peine capitale pour le viol et le meurtre d'une jeune femme blanche. Un crime qu'il a toujours nié. Nous l'avons longuement rencontré dans les couloirs de la mort, au Texas, à quinze jours de son exécution. Vous découvrirez ses conditions de vie extrêmement difficiles, souvent inhumaines, dans cette prison de haute sécurité. Nous suivrons ses fidèles soutiens (famille, amis, avocats) dans leur mobilisation. Rodney Reed serait victime de fausses accusations. L'enquête a été relancée. Une émission de radio s'apprête à dénoncer le scandale : instruction bâclée, corruption policière, racisme… Le Gouverneur de l'État du Texas prendra-t-il en compte ces informations de dernière minute ? Rodney Reed n'a plus que 15 jours pour sauver sa peau…

Anthony Graves, lui, fait partie des miraculés. Accusé à tort de meurtre, il devait être exécuté. Il a finalement été libéré. Et l'État du Texas lui a versé 1,5 million de dollars d'indemnités. Son cas n'est pas une exception. Tous les 3 mois, aux États-Unis, un condamné à mort sort de prison pour erreur judiciaire. Et la peine capitale divise de plus en plus l'opinion publique. À peine un Américain sur deux y est encore favorable (contre 2 sur 3 il y a 10 ans).

D'autant qu'une polémique, celle des exécutions ratées, vient d'éclater dans le pays. Ces derniers mois, plusieurs condamnés ont agonisé de longues minutes avant de mourir. Principale raison : la méthode d'exécution par injection létale contenant du midazolam, un anxiolytique censé endormir le condamné avant son exécution mais dont les effets seraient inefficaces. Derrière cette affaire, une guerre sordide entre prisons et laboratoires pharmaceutiques ; ces derniers refusant désormais de fournir du pentobarbital, un produit réputé plus actif pour l'injection létale.

Une enquête inédite et poignante sur l'un des plus grands débats de notre temps.

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