Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Je m'présente, je m'appelle Daniel sur France 3 ce soir

Je m'présente, je m'appelle Daniel sur France 3 ce soir

Ce soir à 20h55 France 3 proposera « Je m'présente, je m'appelle Daniel ».

Le 14 janvier prochain marquera les 30 ans de la disparition de Daniel Balavoine. France 3 propose un film de Didier Varrod mis en scène par Nicolas Maupied, le portrait d’un homme à la fois visionnaire et incroyablement ancré dans son époque.

Daniel Balavoine était un chanteur. Musicien de génie, artiste engagé, héros de son temps, il est devenu l’icône d’une génération qui veut toujours, comme lui, remplacer le besoin par l’envie.

Trente après sa mort, sa musique et ses mots continuent de résonner sur les ondes avec la même actualité. Ancré dans le studio où Daniel Balavoine passa la dernière année de sa carrière, ce film unique donne pour la première fois la parole à sa fille.
Joana Balavoine accepte ainsi de parler sans détour de ce père qu'elle n'a jamais connu, et de cet artiste dont elle doit accepter l'héritage.

Les artistes qui témoignent dans ce film forment une véritable caisse de résonance à la carrière météorique et hors norme de l'artiste. Ensemble, ils soulignent l’extrême modernité et contemporanéité du chanteur.
Une génération de trentenaires issus des musiques d’aujourd’hui : le rap, l’électro pop, et la chanson 2.0, qui, en parlant de Balavoine, parlent de notre époque :
Christine & the Queens, l’artiste de l’année 2015 qui inscrit Daniel Balavoine tout en haut de son panthéon artistique personnel ;
Les rappeurs Soprano, Youssoupha et Orelsan, qui se réclament tous de l’influence de Balavoine concernant la teneur de ses textes et son engagement politique exprimé en chanson ;
Para One, issu de la nouvelle scène électro française et compositeur des B.O de la réalisatrice Céline Sciamma ;
Cali, qui ne se réclame pas de son univers mais qui a deux points en commun avec le chanteur : « le droit des pères », prolongement de « mon fils ma bataille », et l’engagement militant ;
La grande Sophie enfin, qui a déjà repris ses chansons et qui pourra nous parler de son travail de mélodiste.

Mais il y a aussi celles et ceux qui ont eu la chance de le connaître et de partager du temps avec lui :
Claire Balavoine, sa grande sœur, présidente de la Fondation Daniel Balavoine et qui prolonge sur le terrain de l’engagement sa mémoire ;
Yves Bigot, grand critique rock, qui réalisa beaucoup d’interviews de Balavoine ;
Monique Le Marcis, programmatrice phare de RTL, qui fut l'une des premières à croire au talent de Balavoine et risqua son emploi pour diffuser sa musique sur les ondes ;
Jean-Michel Boris, directeur général de l’Olympia de 1979 à 2001, qui permit à Balavoine de faire deux des plus grandes scènes de sa carrière ;
Catherine Ferry, amoureuse de jeunesse de Balavoine, qui fut aussi l'un de ses choristes sur la chanson "1, 2, 3" au concours de l'Eurovision en 1976 ;
Alain Marouani, associé d’Eddie Barclay pendant plus de 30 ans et photographe, qui assista à la naissance de l’artiste et réalisa certaines des plus belles photos de Balavoine ;
Lio, qui intègre toute jeune la bande de musiciens formée par Balavoine, Alain Chamfort, France Gall et Michel Berger, auxquels elle voue une grande admiration.

​En quatre chapitres thématiques déclinés autour de la figure du chanteur avec des archives et des chansons, et à travers ces témoignages et les souvenirs d’invités, proches et collaborateurs, le film abordera toute la complexité de l’homme : sa carrière artistique atypique et fulgurante ; sa personnalité visionnaire hors du commun ; son engagement viscéral et sa psychologie désarmante.

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article