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Les jours d’après, sur les attentats dans Reportages sur TF1

Les jours d’après, sur les attentats dans Reportages sur TF1

Comme chaque samedi et dimanche à 13h30, TF1 proposera à ses téléspectateurs un nouveau numéro de son magazine Reportages avec au sommaire aujourd'hui :

Les jours d’après

2015, l'année noire : 149 morts, plus de 300 blessés... le terrorisme s'abat sur la France... Sur les terrasses des bars de l'est parisien et au Bataclan le 13 novembre. Et plus tôt, en janvier, au siège du journal Charlie Hebdo, à Montrouge et à l'Hypercacher. Une vague d'émotion sans précédent se propage dans le monde entier. Restent les survivants, les rescapés, les miraculés. Des dizaines de personnes blessées, en état de choc, et des centaines de proches et de familles en deuil. Qu'ils soient rescapés, soignants, proches des victimes ou policiers, comment se battent-t-ils pour accepter l'inacceptable ?
Un " Grands Reportages " exceptionnel plein d'émotion, de courage et de finesse.

Erick et Sylvie avaient deux filles, Marion et Anna...âgées de 24 et 27 ans. Le 13 novembre, elles s'étaient retrouvées pour un dîner au " Petit Cambodge ". Ni l'une ni l'autre n'ont échappé à la violence aveugle des terroristes. " On les pleure tous les jours, on ne pourra jamais avaler ça. Et moi plus ça va, plus j'ai la haine ". Sylvie, la maman de Marion et Anna, redoute les fêtes de fin d'année. " J'ai l'impression qu'elles vont revenir, on n'arrive pas à s'imaginer qu'elles sont sous terre, on leur parle toute la journée, mais elles ne sont plus là, il n'y a plus de répondant, il n'y a plus leurs voix, leurs messages. "

Anne-Sophie n'est ni médecin ni infirmière. Le 13 novembre au soir pourtant, elle a sauvé plusieurs vies au bar " La Belle Equipe ", grâce à une formation de secourisme. " Je ne me considère pas comme une héroïne, je pense avoir eu le bon réflexe au bon moment car j'étais au mauvais endroit au mauvais moment. " La jeune femme a monté un Collectif après les attentats. Objectif : alerter les pouvoirs publics sur la nécessité de former les citoyens aux premiers secours. Pour la première fois depuis le 13 novembre, elle rend visite à un jeune homme qu'elle a secouru, un miraculé : Djamel, atteint par trois balles alors qu'il prenait un verre en terrasse.

Pour surmonter un évènement aussi dramatique et violent qu'un attentat, certains s'investissent à corps perdu dans une cause qui les dépasse. Zineb El Rhazoui ne doit sa survie qu'à son absence à la conférence de rédaction hebdomadaire de Charlie Hebdo, le 7 janvier. Cette journaliste vit désormais en permanence sous protection rapprochée, car sa tête est mise à prix par le groupe Etat Islamique. Depuis les attentats, Zineb vit avec l'obsession que ses collègues et amis ne soient pas morts pour rien. Elle défend toujours plus haut, toujours plus fort, la raison pour laquelle ils ont été exécutés. La liberté d'expression, comme engagement ultime. " Je n'ai pas peur, je sais que ce sont des fous, je crois en la vie, eux ont le culte de la mort. " Nous avons suivi Zineb lors d'un déplacement à haut risque : un festival international pour la liberté de la presse en Norvège.

Chloé Verlhac, la femme du dessinateur Tignous, a transformé sa douleur en combat : continuer à faire vivre l'oeuvre de son mari. Dans son atelier, Chloé a mis au grand jour des centaines de dessins jamais publiés, pour créer trois ouvrages en hommage à Tignous. Nous lui avons montré des images inédites, tournées par notre équipe dans les locaux de Charlie Hebdo quelques mois avant les attentats. On y voit Tignous joyeux, évoquer sa fierté d'être le père de quatre enfants. " La seule fois où je suis allée dans ces locaux, c'était pour récupérer la sacoche de Tignous. J'ai vu les impacts de balles dans les tables. Et c'est terrible parce que ce sont des images qui hantent, qui reviennent, dont on rêve... Et là tout d'un coup, je l'ai vu vivant dans des locaux tout propres, tout blancs, il y a du plaisir. Et ça, ça fait du bien. "

Parmi les victimes des frères Kouachi et Amedy Coulibaly, se trouvent aussi des policiers, exécutés simplement parce qu'ils portaient l'uniforme, symbole de l'Etat Français. Parmi ces victimes, Clarissa Jean-Philippe, assassinée à Montrouge alors qu'elle intervenait sur un accident de la circulation. Un an plus tard, en Martinique, sa famille se sent délaissée, oubliée. Nous avons passé la Toussaint avec la mère de Clarissa, la première depuis la mort de sa fille. " Pour moi la vie n'a plus de sens, je vis au jour le jour. "

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