Par LZDP
Ce lundi à 23h30, les téléspectateurs de France 4 pourront retrouver Pénélope De La Iglesia aux commandes d'un nouveau numéro de « Grand Central », un magazine produit par Vice Media France.
Qui est Kémi Séba? Fondateur de la tribu Ka, il se déclare comme le "fara", le guide et milite pour la cause noire mais il est aussi un chroniqueur adulé de la télévision africaine... L'équipe de Grand Central décrypte ce personnage controversé qui semble avoir compris et maîtrisé les enjeux de la communication.
KÉMI SÉBA
La France a découvert Kémi Seba en 2006. Avec une trentaine de membres de la tribu Ka dont il est le fondateur. Ils avaient fait une descente dans un quartier juif de Paris. Le but : en découdre avec la Ligue de défense juive après de supposées ratonnades contre des noirs en marge d'une manifestation en mémoire d'Ilan Halimi. Ce jeune juif avait été enlevé par Youssouf Fofana et son gang de barbares dans l'espoir de toucher une rançon. La Tribu Ka, qui défendait la négritude et réclamait un dédommagement de l'esclavage, a été dissoute après cet épisode et Kemi Seba a fait plusieurs séjours en prison. 10 ans plus tard, Pierre Mareczko est allé le retrouver à Dakar au Sénégal, où il s'est installé il y a 5 ans. Il est maintenant chroniqueur vedette à la télévision et défend aujourd'hui le panafricanisme, un mouvement qui prône l'union de tous les Africains, quitte à défendre certains dictateurs honnis en Occident.
LES GANGS DE BUENAVENTURA
Buenaventura est le plus grand port colombien mais c'est aussi la ville la plus violente du pays. Depuis la fin des grands cartels de Cali et Medellin qui étaient en guerre contre l'Etat Colombien, la violence s'est déplacée vers les zones les plus pauvres. Sur la côte pacifique où vivent des communautés colombiennes d'origine africaine historiquement défavorisées, la guerre des gangs sur fond de rites Vaudou a donné naissance à une criminalité particulièrement morbide. Les populations locales terrorisées ne se sentent pas protégées par les autorités qu'elles accusent de vouloir les pousser au départ pour favoriser l’émergence de grands projets immobiliers sur le littoral.
CHARIA PUNK
La scène punk indonésienne est l’une des plus grandes et des plus dynamiques au monde. C’est l’espace où la jeunesse peut se révolter contre la corruption de l’État, les cadres strictes sociales et familiales. Mais, dans la plus grande nation islamique du monde les autorités politiques et religieuses persécutent ce mouvement rebelle. Dans la province d’Aceh, la seule province du pays où la charia est appliquée à la lettre, 65 punks ont été arrêtés et détenus dans un camps de rééducation islamique. Vice est allé à Aceh pour rencontrer les derniers punks qui y vivent encore, sous la menace constante de la police et des islamistes radicaux.
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