Par LZDP
S’il n’est le chef de l'Eglise catholique romaine que depuis 2013, Jorge Mario Bergoglio, plus connu sous le nom de Pape François, s’est rapidement imposé comme une figure non conventionnelle cherchant à restaurer l'intégrité de l'Eglise et à réveiller la foi de milliards de personnes. Son chemin jusqu’à devenir le premier latino-américain à diriger l'une des plus anciennes et des plus grandes institutions religieuses du monde a été un voyage étonnant qui a fait de lui l'homme qu'il est aujourd'hui.
Diffusé le 3 avril à 21h30 sur National Geographic Channel, "François, le Pape rebelle"
est une histoire incroyable qui explore les forces de la junte militaire en Argentine et les choix cruciaux qui se sont imposés et qui ont finalement transformé un jeune homme conservateur aux origines modestes en celui qui est sans doute l’un des papes les plus pertinents mais aussi les plus controversés de l’histoire. Ce programme d’une heure mêle épisodes scénarisés de la vie et de la carrière de Bergoglio avant son entrée au Vatican avec des interviews documentaires.
Allant à l’encontre des attentes de sa famille, le jeune Jorge Mario Bergoglio a abandonné une carrière dans la médecine pour répondre à l’appel spirituel et rejoindre la prêtrise. Gravissant rapidement les échelons de la hiérarchie de l’Eglise, il est nommé à la tête de l’Ordre des Jésuites d’Argentine. C’est à cette époque, dans les années 70, que lui et l’Eglise se retrouvent entraînés dans le chaos social et la brutale dictature militaire.
Durant ces années dangereuses, Bergoglio a commis, de son propre aveu, « des centaines d’erreurs et de péchés » et a été incapable de mettre un frein à la brutale campagne de « disparitions » menée par la junte. Deux de ses prêtres jésuites, le père Jalics et le père Yorio, ont été arrêtés par les militaires et torturés en raison de leur travail auprès des pauvres. Son ancienne responsable et mentor, Esther Ballestrino de Careaga, a été enlevée et assassinée par les militaires, tout comme des dizaines de milliers d’autres « disparus ». Ces expériences douloureuses survenues dans ses années formatrices ont laissé en lui une marque indélébile. Il est réapparu quelques années plus tard en tant qu’ « Evêque des Bidonvilles », souhaitant recentrer le ministère de l’Eglise autour des pauvres.
Durant son mandat de Cardinal, ses positions et son style de leadership non conventionnel lui ont d’un côté attiré de nouveaux ennemis politiques mais lui ont aussi valu l’admiration de dirigeants mondiaux et l’ont placé sur la route du Vatican.
Parmi les experts qui apportent leur contribution à ce programme, on trouve le professeur Austen Ivereigh, journaliste britannique auteur de « Le grand réformateur : François et la fabrication d'un radical pape »; Alberto D'Arezzo, l’un des amis d’enfance de Jorge Mario Bergoglio et Olga Wornat, une journaliste argentine et auteure de « Notre Sainte Mère, une histoire publique et privée de l'Eglise catholique. »
Côté casting, c’est l’acteur colombien Juan David Agudela qui incarne le jeune Bergoglio. À ses côtés, on retrouve Kepa Amuchástegui qui joue cette fois un Jorge Mario Bergoglio plus âgé, Andrés Ogilvie-Brown dans le rôle du Père Jalics et Andrés Aramburo Boek dans celui du Père Yorio, tous deux prêtres des bidonvilles. Juan Carlos Serrano incarne quant à lui le Père Carlos Mugica, un prêtre des bidonvilles influent qui a travaillé pour le salut économique et spirituel des pauvres et dont l’assassinat a entraîné l'Eglise dans la tourmente politique de l'époque. Cristina Campuzano joue Alicia Oliveira, une avocate et magistrate locale, amie de Bergoglio. Enfin, Noëlle Schonwald joue Esther de Careaga et Rita Bendek incarne Regina, la mère du Pape François.
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