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"Made in France : Le patriotisme est-il bankable ?" au sommaire de "Tout compte fait" sur France 2

"Made in France : Le patriotisme est-il bankable ?" au sommaire de "Tout compte fait" sur France 2

Ce samedi à 14h, Julian Augier présentera sur France 2 un nouveau numéro du magazine de société « Tout compte fait » qui aura cette semaine pour thème "Made in France : Le patriotisme est-il bankable ?".

Jamais le monde n’avait aussi vite changé que depuis ces 5 dernières années. La crise économique, écologique et des changements politiques majeurs se sont télescopés avec une révolution technologique sans précédent. Ces bouleversements sont en train de transformer en profondeur notre société. Désormais, tout va plus vite, plus loin et les nouvelles générations pensent la famille, l’individu et le travail de façon totalement différente.

Informer, expliquer et comprendre ce monde en mouvement, ce grand chambardement, c’est l’objectif de « Tout Compte Fait » qui propose aux téléspectateurs de découvrir l’émergence d’une nouvelle économie qui bouscule toutes nos habitudes.

« Tout Compte Fait » décode les rouages de cette révolution, raconte les histoires de ces Français qui achètent différemment et des ces entrepreneurs du changement.

Le petit jeans 100% français, made in Romans
1083, c’est le nombre de kilomètres qui séparent les deux villes les plus éloignées en France, Menton sur la Côte d’Azur et Porspoder en Bretagne. C’est aussi le nom d’une marque de jeans lancée par un jeune créateur originaire de Romans dans la Drôme : Thomas Huriez. Et il ne s’est pas lancé dans l’ultra luxe et le très cher comme on pourrait le croire : Au contraire il veut concurrencer les Levi’s, Replay et autres Lee Cooper avec des paires de jeans vendues à 80 euros. Son chiffre d’affaires a été multiplié par 5, il vient de dépasser le million et il est condamné à s’agrandir et à embaucher pour pouvoir répondre à la demande. Alors que le prix de la main d’œuvre en France est tant décrié, que le secteur de l’habillement est en crise, comment Thomas Huriez fait-il pour produire du textile 100% français ? Et comment se fait-il qu’à Romans, à côté de Grenoble, beaucoup de jeunes patrons arrivent à se serrer les coudes et réussir en inventant des nouveaux modèles économiques à fabriquer dans l’Hexagone ?

Animation, quand la « french touch » séduit …
Deux ans après la sortie du film d’animation « Lego, la grande aventure » qui a rapporté la bagatelle de 468 millions de dollars dans le monde et dopé les ventes des petites briques en plastique, Playmobil, son concurrent a décidé de passer à l’offensive. Lui aussi sortira son film d’animation et ce n’est ni Pixar, ni Dreamworks, les géants américains de l’animation qui le réaliseront. Mais un petit Français… A la baguette, on retrouve Aton Soumache et Dimitri Rassam, les producteurs heureux du « Petit Prince », salué dans le monde entier. Le film avec les figurines Playmobil ne sortira qu’en 2018, mais dans les studios parisiens d’On Animation, 70 dessinateurs modélisent le film d’animation à petit budget, 20 millions d’euros, qui sortira prochainement : « Drôles de petites bêtes » tiré de la BD d’Antoon Krings. Preuve que le secteur et l’école des Gobelins, réputée dans le monde entier, ne se sont jamais aussi bien portés. Avant, les Français les plus talentueux étaient obligés de s’exiler en Californie pour travailler sur les plus beaux projets. Aujourd’hui, les studios français aussi réalisent des merveilles : « Moi moche et méchant », « Astérix », « Ernest et Célestine » sont tous des produits français. Enquête sur ces petits Frenchies qui ont la cote.

Les touristes étrangers fous du « vivre à la française »
C’est la dernière tendance en matière de tourisme pour les étrangers visitant la France : vivre comme un habitant du pays, parler avec des locaux, sortir des sentiers battus, apprendre le temps d’un séjour la vie à la française. Finies les sempiternelles visites avec un guide qui montre et répète les mêmes choses quatre fois par jour, maintenant des guides new look vous emmènent dans un bar peuplé de Français et vous les présentent pour pouvoir enfin engager la conversation ! Terminées les chambres d’hôtels qui se ressemblent toutes, ils dorment chez et avec l’habitant pour mieux se rendre compte de la vie de tous les jours, du charme des appartements parisiens, de la vie de quartier… Exit la sortie culturelle au musée, bienvenue dans une boulangerie typiquement française où les touristes vont même pouvoir mettre la main à la pâte et apprendre à faire une baguette de pain et des croissants au beurre. Ils sont de plus en plus nombreux à proposer ce genre de sorties, peut-être pas vraiment culturelles, mais follement dépaysantes. Le summum ? A Versailles, un cours pour apprendre aux Chinois à savoir se tenir à table, ne plus se tromper dans les couverts et être imbattables sur tout ce qui touche aux règles du savoir-vivre « à la française ».

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