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"Les enfants volés d'Angleterre" dans Le Monde en face ce soir sur France 5

Marina Carrère d'Encausse (Crédit photo : Nathalie Guyon / FTV)

Marina Carrère d'Encausse (Crédit photo : Nathalie Guyon / FTV)

Ce mardi à partir de 21h50, les téléspectateurs de France 5 pourront retrouver Marina Carrère d’Enchaussé aux commandes d’un nouveau numéro de magazine « Le Monde en Face » avec au sommaire,  « Les enfants volés d'Angleterre » réalisé par Pierre Chassagnieux et Stéphanie Thomas.

Ce documentaire relate l’histoire de milliers d’enfants injustement enlevés à leurs familles. C’est l’effarante chronique de nouveaux nés retirés, dès la maternité, à des femmes qui n’ont encore jamais eu d’enfants, sous prétexte d’un soupçon de maltraitance future...

Le théâtre de ce documentaire ne se déroule pas dans un pays tyrannique où les droits de l’enfant seraient inexistants. Ces tragédies se déroulent dans un Etat de droit européen, un pays voisin de la France : le Royaume-Uni.

Ce film révèle une dérive impensable : chaque année, la Grande Bretagne fixe des quotas d’enfants à retirer à leurs parents, des objectifs d’adoption. Si les comtés qui doivent appliquer cette politique n’y parviennent pas, ils subissent des sanctions financières, leur budget est révisé à la baisse.

Des agences privées, parfois cotées en bourse, sont souvent chargées de placer ces enfants et de les faire adopter. Ils sont exposés sur leurs sites, décrits par le menu, tels des biens dont on vante les qualités.

L’an passé, 7 740 enfants étaient en attente d’adoption par des couples qui peuvent dresser en ligne leur profil idéal de recherche. Ces enfants sont adoptés par des foyers aux revenus aisés. Et sont le plus souvent retirés à des familles précaires. Une maltraitance avérée des parents n’a pas besoin d’être constatée. Une simple suspicion de maltraitance future par les services sociaux des comtés suffit pour perdre définitivement son enfant. En Grande Bretagne, la protection de l’enfance est désormais au service d’une vision libérale qui considère que les couples désargentés ou les mères célibataires ne peuvent être de bons parents.

Ce scandale au cœur de l’Europe des droits de l’Homme ne traverse pas les frontières britanniques. La loi impose le silence aux parents et aux journalistes qui ne peuvent raconter leur drame sous peine de condamnations judiciaires. Ils n’ont même pas le droit de citer les prénoms des enfants qui leur ont été volés.

Pour sauver des familles anglaises de cette tragédie, un ex-député et un millionnaire britanniques organisent désormais la fuite de familles injustement menacées de séparation. Ils les aident à s’installer dans d’autres pays européens comme la France.

Après la diffusion de ce documentaire, Marina Carrère d'Encausse propose un débat avec Ian Josephs, fondateur du site Internet Forced adoption. Il assiste des familles britanniques menacées de perdre leurs enfants. Florence Bellone, correspondante  de la RTBF à Londres, a été l'une des premières à dénoncer le scandale de l'adoption forcée. elle a reçu en 2011 le prix spécial radio de la Commission européenne Lorenzo Natali pour les droits de l'homme et Marie Claire Sparrow, avocate au barreau de Londres, spécialiste du droit international de la famille.

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