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"93 : l’indispensable industrie du shit" dans "Complément d'enquête" ce soir sur France 2

Thomas Sotto (Crédit photo : Nathalie Guyon / FTV)

Thomas Sotto (Crédit photo : Nathalie Guyon / FTV)

Ce jeudi à partir de 23h05, les téléspectateurs de France 2 pourront retrouver Thomas Sotto aux commandes d'un nouveau numéro de "Complément d'enquête", le magazine d’investigation créé par Benoît Duquesne et qui aura ce soir pour sujet "93 : l’indispensable industrie du shit".

 

1 milliard d’Euros de chiffre d’affaires par an, 100 000 «salariés » : ces chiffres ahurissants seraient ceux du business de cannabis en Seine-Saint-Denis.

A l’ombre des barres d’immeubles, cette économie parallèle s’est imposée. Avec ses bons ou mauvais patrons, ses employés modèles, ses smicards, ses journées de travail et son « code du travail » très particulier. Aujourd’hui elle « perfuse » l’économie réelle : petits dealers et gros bonnets, avocats, hommes politiques et habitants, tous profitent directement ou indirectement  de cette industrie du shit devenue indispensable !

Chez les dealers de Saint-Ouen se pressent près de 1000 clients par jour. A Aulnay-sous-Bois, Saint-Denis ou Bagnolet, certains « fours » rapportent jusqu’à 70 000€ par jour.

Tarik est une petite main, un « charbonneur » : dans son hall d’immeuble, c’est lui qui vend aux clients leurs barrettes de shit.

Payé à la journée, il n’a bien sûr ni congés payés, ni cotisation-retraite. Mais son salaire atteint les 2000 €/mois. 2000€ en cash, impossible à mettre à la banque.

Alors, Tarik dépense, et il paye tout en cash.

De l’argent liquide, des petites coupures dilapidées dans les centres commerciaux du secteur. Loyer, voiture, courses au supermarché, vêtements : « sans l’argent du trafic, certaines familles ne pourraient pas vivre » raconte le vice-procureur du tribunal de Bobigny.

Qui profite vraiment de ces millions en liquide ? Comment les narcotrafiquants blanchissent-ils cette manne ? L’Etat a-t-il vraiment intérêt à voir disparaître la vente de stupéfiants? Le shit pourrait bien être le premier employeur de Seine-Saint-Denis !

Complément d’Enquête sur une industrie florissante, qui ferait vivre nombre de familles et de commerçants du département le plus pauvre de France.

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