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Cap sur la Bretagne et la Corse dans "Sale temps pour la planète" ce soir sur France 5

Cap sur la Bretagne et la Corse dans "Sale temps pour la planète" ce soir sur France 5

Ce mardi à 20h50, France 5 proposera deux épisodes inédits de la saison 12 de la série documentaire "Sale temps pour la planète" qui part une nouvelle fois à la rencontre d'hommes et de femmes dont le pays, l’île, la ville, le village sont en première ligne.

Les catastrophes naturelles (inondations, tempêtes, ouragans, tornades, tremblements de terre, glissements de terrain) ne sont pas une lointaine et hypothétique menace. Même si elles ne sont pas prévisibles avec précision, leur récurrence est une certitude au regard du passé. La connaissance de ce passé devrait permettre d'inventer les moyens de s'en protéger. Mais les hommes semblent préférer l'oubli à la mémoire.

BRETAGNE : DES ILES QUI RÉSISTENT
Dernières terres avant l’Amérique, les Îles du Finistère ont su préserver leur beauté et leur authenticité. Pourtant ces paysages grandioses pourraient bien changer de visage d’ici quelques années. Sculptées par les éléments, ces îles dénuées de remparts font face à la colère des océans et aux aléas climatiques. Les eaux salées grignotent, s’infiltrent et submergent.

L’île de Bannec sert de laboratoire à ciel ouvert. Sur cette terre vierge, désertée par les hommes, les scientifiques étudient l’impact des violentes tempêtes.  Les vagues sont si puissantes qu’elles peuvent déplacer des rochers de 40 tonnes ! Une force similaire à celle d’un tsunami.  Si Bannec reste inhabitée, qu’en est-il des îles voisines Ouessant et Molène? Comment arrive-t-on à vivre en terre hostile où l’océan est roi ?  

Si la nature peut se montrer terriblement dangereuse, Ouessant cherche aujourd’hui à en faire un atout. Le maire veut transformer les vents violents, les puissants courants et le soleil en énergies renouvelables. L’île espère atteindre l’autonomie énergétique d’ici à 2030 et ainsi limiter les dégâts liés aux changements climatiques.

À Quéménès, Amélie et Étienne vont devoir eux aussi créer leur propre énergie. Leur défi : vivre sur une île déserte, coupée du réseau électrique et privée d'eau courante. Une aventure digne de Robinson Crusoé.

Bien décidées à ne pas se laisser abattre, les îles de la pointe Bretonne comptent bien préserver leur patrimoine et devenir une vitrine verte en pleine transition pour la France.
iles bretonnes

CORSE : UNE ILE EN SURCHAUFFE
En 2015, la Conférence de Paris sur le climat a fixé comme objectif de limiter le réchauffement climatique à 2°C, d’ici à 2050. Si pour certains, cela relève de la fiction, c’est déjà une réalité en Corse. Sécheresse, incendies, inondations, érosion, qualité de l’eau… L’île de Beauté préfigure les bouleversements du climat. Destination très touristique, la Corse a pour l’instant réussi à préserver son patrimoine naturel et culturel. Mais qu’en sera-t-il demain ?


Chaque année, 3 millions de touristes débarquent en Corse. De plus en plus s’y installent pour profiter de ce petit bout de paradis. A Fiumalto, dans le hameau de Laury, seules 12 maisons sur 56 sont habitées à l’année… Pourtant, ce paysage idyllique peut se transformer en enfer. Comme le 2 octobre 2016, une vague semblable à un tsunami submerge le village de Laury.

Alors que les inondations pèsent sur le quotidien des habitants, la mauvaise qualité de l’eau est préoccupante. Selon le ministère de la Santé, près de 40 000 Corses sur 330 000 n’ont pas accès à une eau de bonne qualité. Le problème de l’eau engendre celui de la sécheresse, 2017 est devenue la nouvelle année de référence en terme de canicule, devançant celle de 2003. Les agriculteurs en sont les premières victimes.

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