Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Cap sur les Alpes dans "Sale temps pour la planète" ce soir sur France 5

Cap sur les Alpes dans "Sale temps pour la planète" ce soir sur France 5

Ce mercredi à 20h50, France 5 proposera deux épisodes inédits de la saison 13 de la série documentaire "Sale temps pour la planète" qui part une nouvelle fois à la rencontre d'hommes et de femmes dont le pays, l’île, la ville, le village sont en première ligne.

Les catastrophes naturelles (inondations, tempêtes, ouragans, tornades, tremblements de terre, glissements de terrain) ne sont pas une lointaine et hypothétique menace. Même si elles ne sont pas prévisibles avec précision, leur récurrence est une certitude au regard du passé. La connaissance de ce passé devrait permettre d'inventer les moyens de s'en protéger. Mais les hommes semblent préférer l'oubli à la mémoire.

LES ALPES, LE DÉFI CLIMATIQUE
Les montagnes des Alpes sont si majestueuses qu’elles paraissent éternelles et immuables. Pourtant, le massif alpin est la région de France qui souffre le plus du réchauffement climatique. Si la température moyenne de l’hexagone a augmenté de plus d’un degré au vingtième siècle, en montagne, c’est le double ! Et le phénomène s’accélère. Conséquence, les glaciers fondent à vue d’oeil. En deux siècles, la mer de glace a perdu plus de 200 mètres d’épaisseur. Comme la quasi-totalité des glaciers des Alpes elle devrait disparaître d’ici à la fin du siècle. Autre effet délétère de cette surchauffe : la fonte du permafrost. Sans ce “ciment”, les montagnes s’effondrent et font courir de plus en plus de risques aux alpinistes et aux randonneurs de haute-montagne. Une autre question cruciale se pose et s’impose. Pourra-t-on encore faire du ski dans les Alpes à la fin du siècle ? Les stations de moyenne montagne sont-elles condamnées à disparaître à plus ou moins long terme ? La réponse donnée par les scientifiques n’a pas de quoi rassurer. Seules 24 stations des Alpes, les plus hautes, pourront encore proposer une activité ski ! Les autres stations vont donc devoir changer de modèle. Pour pallier le manque de neige, les stations misent de plus en plus sur la neige artificielle. Mais les canons à neige coûtent cher et sont extrêmement gourmands en eau. Pour l’heure, aucune autre activité aussi rentable que le ski, n’a été trouvée…

LA RÉUNION, UNE ÎLE VERTE ( Rediffusion)
De ses cirques volcaniques à ses plages de sable blanc  en passant par son lagon aux mille couleurs, la Réunion fascine. A plus de 10.000 km de la métropole, ses paysages constituent un joyau pour le patrimoine français.

Une île qui se retrouve malheureusement confrontée à des catastrophes naturelles de grande ampleur. Située sur la route des cyclones, la Réunion subit constamment les foudres du climat : inondations, éboulement, glissements de terrain… Avec la hausse du niveau de la mer, le trait de côte recule et certaines maisons sont quasiment les pieds dans l’eau.

Face à de tels défis, la Réunion s’est lancée dans un incroyable projet : redevenir « l’île verte », titre qu’elle avait perdu en 1982 avec l’arrivée des énergies fossiles. Profitant d’atouts naturels exceptionnels - du soleil au sous-sol volcanique - les Réunionnais veulent faire de leur île un modèle de transition écologique. Les sources d’eau chaude pourraient, d’ici à 2022, produire de l’énergie grâce à la géothermie. Les parcs photovoltaïques, qui se multiplient sur l’île, permettent déjà, en plus de l’énergie propre qu’ils génèrent, de développer la permaculture, la pisciculture et favorisent même la réinsertion sociale des détenus…

Entre enfer et paradis, la Réunion tiendra-t-elle sa promesse de devenir l’île de la transition énergétique ?

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article