"Hierro", série espagnole inédite à découvrir dès ce soir sur ARTE

Dès ce soir et tous les jeudis à 20h55, ARTE diffusera "Hierro", une série de huit épisodes de 52 minutes créée par Pepe Coira, réalisée par Jorge Coira et avec Candela Peña et Darío Grandinetti.

Première coproduction d’ARTE avec l’Espagne, la série Hierro est ancrée dans la réalité d’une île à la beauté austère et joue avec subtilité des réalités sociales comme des paysages marquants de ce territoire particulier.

Mutée sur l’île d’El Hierro, la juge Candela Peña se heurte d’emblée à la méfiance de la population. À peine en poste, elle est confrontée au meurtre d’un jeune insulaire, à quelques jours de la Bajada, la procession religieuse incontournable de l’île qui n’a lieu qu’une fois tous les quatre ans.

Le suspect numéro 1, Diaz, un homme d’affaires aux trafics louches, contre-enquête pour sauver sa peau. La juge et le truand vont se prêter au jeu sournois du chat et de la souris.

Épisode 1
Incorruptible et pugnace, la juge Candela Montes est mutée à El Hierro, la plus reculée des îles de l’archipel des Canaries. Le jour même de sa prise de fonction, elle est confrontée au meurtre d’un jeune homme, Fran, qui devait se marier ce matin-là avec Pilar Díaz. Le principal suspect est Alfonso Díaz, père de la fiancée, un riche planteur de bananes au passé violent, dont l’aversion pour la victime était notoire. Sur la foi de différents éléments, dont la déposition d’un témoin affirmant l’avoir vu la nuit du meurtre devant la maison que Fran partageait avec sa fiancée, Candela le fait incarcérer.

Épisode 2
Le témoin à charge s’étant rétracté, Candela, qui a déjà froissé les autorités municipales en remettant à plus tard l’organisation de la Bajada, la grande procession qui met tous les quatre ans l’île en effervescence, défie sa greffière et un procureur venu de Tenerife en remettant Díaz en liberté. Díaz lui propose alors de travailler ensemble à la recherche du véritable coupable, ce qu’elle se garde d’accepter. Peu après, Candela, que toute l’île surnomme désormais «la garce», offense le policier chargé de l’enquête en affectant à son équipe une agente de la circulation, Reyes. Assigné à résidence sur El Hierro, Díaz, lui, s’affaire à une mystérieuse livraison, tout en menant ses propres investigations.