"Affaire Elodie Kulik : Un père face à la vérité" au sommaire d'Enquêtes Criminelles ce soir sur W9

Ce mercredi à 21h05 dans « Enquêtes Criminelles » sur W9, Nathalie Renoux présentera un sujet inédit : "Affaire Elodie Kulik : Un père face à la vérité".

Le 12 janvier 2002, Élodie Kulik, une banquière de 23 ans, est retrouvée sans vie près de Péronne (Somme). La jeune femme a été violée, étranglée et son corps partiellement brûlé. La veille, elle avait appelé les pompiers au secours en pleine nuit. Sur l'enregistrement téléphonique, on entend ses hurlements et les voix de deux hommes parlant avec un fort accent picard.

Pendant 17 ans, Jacky, son père, n’a jamais perdu l’espoir de voir les responsables de la mort d’Élodie devant la justice. Ce procès tant attendu, qui se déroule du 21 novembre au 4 décembre à Amiens, « Enquêtes criminelles » a obtenu l’autorisation exclusive de le suivre aux côtés de Jacky Kulik. Avec ce père qui s’était promis de ne jamais baisser les bras, vous revivrez les étapes cruciales de cette affaire qui avait bien mal commencé.

Lorsque les enquêteurs examinent le corps sans vie d’Élodie Kulik, ils repèrent à proximité un préservatif contenant l’ADN d’un homme inconnu des services de police. Ce n’est que dix ans plus tard, en 2012, que l’enquête avance enfin, grâce à une grande première en France : une recherche ADN en parentèle, c’est-à-dire élargie à des parents en ligne directe, permet aux gendarmes d’identifier le père de l’un des violeurs présumés. Hélas, pour arrêter son fils, c’est trop tard : Grégory Wiart est mort dans un accident de voiture en 2003. Mais en faisant écouter l’appel d’Élodie aux amis du suspect, tous sont formels : la voix du deuxième homme serait celle de Willy Bardon.

C’est ce quadragénaire, père de famille, qui risque la prison à perpétuité devant la cour d’assises de la Somme. Alors qu’il nie toujours toute implication, pourrait-il passer aux aveux durant le procès ? Et, alors que les preuves contre lui sont très minces, sera-t-il condamné ?