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"L'apocalypse de Néandertal", documentaire inédit diffusé ce soir sur France 4

"L'apocalypse de Néandertal", documentaire inédit diffusé ce soir sur France 4

Ce mardi à 21h05, France 4 diffusera "L'apocalypse de Néandertal", un documentaire de Laurie K. Miller, Carsten Oblaender et John Terp.

Longtemps, on a considéré l’homme de Néandertal comme une sous-espèce de l’Homo sapiens qui se serait éteinte il y a 39 000 ans. Or, de récentes découvertes scientifiques ouvrent la voie à de nouvelles théories, décryptées par les chercheurs dans ce documentaire riche en reconstitutions spectaculaires.

Le rocher de Gibraltar abrite un réseau de grottes qui dominent la mer. Il y a quarante mille ans, celles-ci surplombaient une vaste étendue herbeuse où vivaient les derniers représentants de l’espèce néandertalienne. C’est dans l’une d’elles qu’a été découverte en 2014 la première gravure rupestre attribuée à l’homme de Néandertal, datée de 39 000 ans. Le signe d’une pensée abstraite qui remet en question l’infériorité intellectuelle qu’on lui avait toujours attribuée.

L’espèce Homo neanderthalensis apparaît en Afrique il y a six cent mille ans et migre pour occuper progressivement l’Europe et une partie de l’Asie. Premier hominidé à avoir utilisé le feu, il doit s’adapter, il y a trois ou quatre cent mille ans, à un nouvel environnement glaciaire : sa peau s’éclaircit, ses cheveux se raidissent et sa musculature est puissante.

Il y a quarante mille ans, l’arrivée sur son territoire d’un autre hominidé, l’homme moderne, menace Néandertal. Dix mille ans après, celui-ci disparaît. Jusqu’à il y a peu, les scientifiques pensaient qu’Homo sapiens avait précipité son extinction. Grand et mince, Sapiens est plus endurant que son contemporain, tandis que ce dernier est plus petit, trapu, et son thorax beaucoup plus développé.

Lequel des deux était le mieux bâti pour résister aux grands froids ? Des expériences démontrent que le physique de l’homme de Néandertal l’avantageait. Pendant plus d’un siècle, l’image qui lui est associée est celle d’un être primitif, caractérisé par son bourrelet sus-orbitaire, marque d’une espèce moins intelligente. Or, l’étude de l’empreinte des lobes frontaux de son crâne, dont quelques spécimens ont été retrouvés, prouve que cette empreinte est globalement identique à la nôtre.

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