"Princesse à Dubaï, prisonnière du désert", documentaire inédit le 24 mars sur téva

Le mercredi 24 mars à 20h55, téva diffusera "Princesse à Dubaï, prisonnière du désert", un documentaire inédit de Jane McMullen produit par la BBC.

En février 2018, Latifa, la fille du souverain de Dubaï alors âgée de 32 ans, tente de s’enfuir à bord d'un bateau pour l'Inde, espérant commencer une nouvelle vie en Amérique. Quelques jours plus tard, son bateau est pris d'assaut par des commandos indiens qui la capturent et la ramènent de force à Dubaï. Avant son évasion, elle avait enregistré une vidéo qu’elle avait confiée à un avocat américain au cas où sa tentative d’évasion échouerait. Peu de temps après sa capture, sa vidéo apparaissait sur YouTube...

Ce documentaire retrace la vie de la princesse Latifa et révèle comment elle avait planifié son évasion depuis plus de sept ans. Loin de vivre un conte de fées, elle était surveillée en permanence par son père, l’influent Cheikh Mohammed Al Maktoum, premier ministre des Émirats Arabes Unis et avait été séquestrée et torturée pour une précédente tentative de fugue ! Le film enquête aussi sur le mystère de Shamsa, sœur aînée de Latifa, qui a disparu à Cambridge en 2000 après avoir fui la propriété de sa famille dans le Surrey.

Et si l'image de Dubaï qui nous est vendue - soleil d'hiver et hôtels de luxe - cachait en fait une dictature brutale et des atteintes aux droits de l'homme ? Un pays où la surveillance, l'emprisonnement et la torture sont monnaie courante ; où les touristes peuvent facilement être inquiétés pour la moindre violation de lois ultra conservatrices.

Le 05 mars 2020, deux ans après la capture de Latifa, la Cour Suprême britannique a déclaré le Cheikh Mohammed responsable de l'enlèvement et de la détention de Latifa et de Shamsa...

Les vidéos de la fille de l’émir de Dubaï dans lesquelles elle dit être prise en otage par son père ont semé le trouble dans la communauté internationale. Elle n’a pas été revue en public depuis qu’elle a été ramenée de force aux Émirats Arabes Unis en 2018. L’ONU vient de réclamer des preuves de vie.

Crédit photo : Stirling Haigh / Tina Jauhiainen