"Affaire Mohamed Abdelhadi" dans "Au bout de l'enquête, le fin du crime parfait ?" cet après-midi sur France 2

Chaque samedi à 14h, les téléspectateurs de France 2 peuvent retrouver Marie Drucker aux commandes de "Au bout de l’enquête, la fin du crime parfait ?", un nouveau magazine produit par  Enibas Productions.

Ce nouveau magazine, présenté par Marie Drucker, s’intéresse aux « Cold case ». Des affaires classées, réputées insolubles, qui ont parfois résisté près de 50 ans à la ténacité des enquêteurs avant qu’un indice oublié, un témoignage inespéré ou une expertise scientifique innovante permette d’en confondre les coupables.

Aux côtés de Marie Drucker, le criminologue Alain Bauer, apporte sur chaque affaire un éclairage technique, psychologique, sociologique ou  historique pour comprendre les procédés mis en œuvre au cours de l’enquête, mais aussi ses enjeux et ses répercussions.

Chaque fait divers raconte non seulement l’évolution des méthodes d’enquête des services de police et de gendarmerie, mais aussi une époque, un milieu, une région, un contexte historique ou social. A travers le récit des crimes et de leur résolution, Au bout de l’enquête écrira chaque samedi une page méconnue de l’histoire de la société française.

Un soin tout particulier est apporté à la qualité du récit et de la mise en images. Le magazine s’appuie en outre sur l’expertise et la rigueur d’une équipe rédactionnelle aguerrie, spécialiste de l’analyse et du décryptage des faits divers.

Affaire Mohamed Abdelhadi - Un meurtre avoué et impuni
Une enquête de Sybille Véron
Avec l’affaire Mohamed Abdelhadi, rarement une famille de victime aura dû faire face à de telles déconvenues face à la justice. Mohamed, 27 ans, disparait le 9 décembre 2001 à Villefranche-sur-Saône où il vivait. Dans un premier temps, c’est la famille elle-même qui mène l’enquête, car la police ne considère pas que c’est une disparition inquiétante. Les parents du jeune homme placardent avec ses frères et sœurs des affichettes dans tout le Beaujolais.

Ils font parfois des centaines de kilomètres pour vérifier un témoignage. En vain. Il faudra attendre des années pour qu’une jeune femme vienne dénoncer dans un commissariat une famille qui s’en serait pris à Mohamed. Malgré des aveux, ce père et ses deux fils ne sont pas poursuivis en raison d’une erreur de la police qui rend tout procès impossible…

Crédit photo : Delphine Ghosarossian - FTV