Cet été, et tous les mercredis en deuxième partie de soirée, ARTE diffusera "La vie en face", une collection de 17 documentaires.
En cet été 2021 où nos vies sont bouleversées depuis plus d’un an par la crise du COVID-19, ARTE prend le temps de se pencher sur des histoires singulières qui racontent les mutations profondes en jeu dans nos sociétés contemporaines. Dans un monde où tout s’accélère, où des images tournées hâtivement prennent toute la place, a fortiori en cette période de crise inédite entraînant une perte de repères, cette collection documentaire s’intéresse à des enjeux intimes qui traversent nos sociétés, en prenant le temps. Le temps d’être au plus près d’hommes, de femmes et d’adolescents, de leur donner la parole là où rarement on la leur laisse, de les laisser vivre devant la caméra des réalisatrices et réalisateurs de ces films.
La collection "La vie en face" nous raconte sans fard ces existences, une poignée de vies face à de grands défis contemporains, qu’il s’agisse de l’entrée dans la sexualité, des féminicides, des combats de la petite classe moyenne, de l’argent des plus riches, des déserts médicaux ou encore du traitement des disparitions inexpliquées. Des films forts portés par des écritures et des regards singuliers, où des personnages bien réels dépassent les contraintes et les difficultés sociales qui pourraient les accabler.
22.35 : #SalePute
Documentaire de Myriam Leroy et Florence Hainaut
Myriam Leroy et Florence Hainaut sont deux journalistes belges, toutes deux cibles de raids numériques et de cyber harcèlement. Loin de se poser uniquement en victimes elles sont allées à la rencontre d’autres femmes confrontées à la misogynie et la violence en ligne, comme Nadia Daam, Alice Barbe, Pauline Harmange. Toutes témoignent avec courage de leur expérience et de leur combat pour que le harcèlement en meute soit reconnu comme un délit.
23.45 - Pour le pire
Documentaire d'Aurélia Braud
En France, en 2019, 146 femmes ont été tuées par leur conjoint ou leur ex-compagnon. Au fil des jours, la liste des féminicides s’égrène comme une insupportable litanie. Mais de ces femmes mortes, que l’on décompte comme des numéros, on ne sait pas grand-chose : des prénoms, des âges et la façon dont elles ont été tuées. Le reste est invisible. La réalité résiste, comme enfermée derrière les murs de l‘intimité familiale.