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Argent public : nos villes sont-elles bien gérées ? au sommaire de "Capital" ce soir sur M6

Argent public : nos villes sont-elles bien gérées ? au sommaire de "Capital" ce soir sur M6

Ce soir à 21h05 sur M6, Julien Courbet présentera un nouveau numéro de "Capital" qui aura pour sujet Argent public : nos villes sont-elles bien gérées ?

Communes : le grand micmac des subventions
Capital révèle un scandale d’ampleur nationale qui se chiffre en dizaines de millions d’euros : l’argent des associations. Près d’un Français sur deux est membre de l’une d’entre elles. Que vous aimiez la zumba, les tulipes ou la philatélie, il existe à coup sûr une association dans votre ville qui regroupe d’autres passionnés comme vous ! En France, on dénombre 1,5 million d’associations qui brassent chaque année autour de 113 milliards d’euros, environ 3,3 % du PIB national. Pour se financer, elles comptent sur les cotisations de leurs adhérents mais également sur les subventions publiques que leur versent notamment les communes. Comment savoir si ces aides sont attribuées et dépensées à bon escient ? En principe, la loi oblige les associations qui reçoivent plus de 153 000 € de subventions publiques à publier leurs comptes. Mais nous avons découvert un secteur très opaque. Absence de contrôle, versements d’argent en toute illégalité, nos élus ne savent pas toujours à quoi servent réellement les millions d’euros qu’ils attribuent chaque année. Enquête sur une gabegie financière d’une ampleur insoupçonnée.

Cigale ou fourmi : comment les maires gèrent-ils notre argent ?
À la tête des 35 000 communes de France, les maires sont élus pour six ans. Charge à eux de développer leur ville avec chacun leur programme, leurs ambitions voire leurs lubies. Durant leur mandat, ils détiennent le destin de la commune entre leurs mains, en particulier son avenir financier. Comment gère-t-on l’argent d’une ville ? À quoi reconnaît-on qu’une commune est bien ou mal gérée ? Existe-t-il un vrai contrôle des comptes ? Avoir un élu plutôt « cigale » ou plutôt « fourmi » peut être lourd de conséquences sur la vie des habitants et surtout sur leurs impôts. En prenant l’exemple de quelques villes comme Châteauroux (Indre) ou Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire), nous avons enquêté sur les approches les plus originales pour réduire les dépenses et même booster les recettes sans augmenter la fiscalité. Mais quand le maire dépense à tout-va, comment distinguer ce qui relève du projet ambitieux pour la ville ou de la folie des grandeurs ? Et quand une ville se retrouve au bord de la faillite, que se passe-t-il ?

Zones piétonnes : grands travaux, folles dépenses ?
Un million d’euros, c’est le prix d’un kilomètre carré de zone piétonne ! En France, elles se multiplient depuis une dizaine d’années. À Grenoble (Isère), Paris ou Strasbourg (Bas-Rhin), le « tout piéton » est même devenu une priorité pour les élus qui investissent des sommes colossales dans ces projets. À la clef, l’espoir d’augmenter le chiffre d’affaires des commerçants et de redynamiser les centres-villes. Certaines agglomérations comme Bordeaux (Gironde) ont réussi leur pari en transformant leurs rues piétonnes en immenses centres commerciaux à ciel ouvert. Pour d’autres, comme Béthune (Pas-de-Calais), la facture est salée et plombe lourdement les finances de la ville. Alors, combien nous coûte cette nouvelle tendance qui envahit les centres-villes ? Pourquoi Ljubljana, capitale de la Slovénie, et son centre 100% interdit aux voitures et aux taxis est-elle devenue un modèle pour les élus français ? Comment expliquer que certains commerçants sortent gagnants d’une piétonisation quand d’autres perdent du chiffre d’affaires ?

 

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