Par Jeremy
Ce lundi à 16h55 et 18h55 et demain mardi à 18h55, ARTE diffusera "L'homme et la nature, un nouveau départ", une série documentaire inédite de 3 épisodes de Brian Leith et Peter Lown racontée par Cécile de France.
Tandis que l’homme prend conscience de son impact grandissant sur la planète, des scientifiques, des gouvernements et des citoyens œuvrent pour régénérer des écosystèmes détériorés. Un voyage aux quatre coins du monde à la découverte de l’étonnante résilience de la nature.
Des États-Unis à la Chine en passant par l’Antarctique ou le Mozambique, cette série documentaire en trois épisodes, narrée par Cécile de France, invite à un voyage inspirant à la découverte d’initiatives portées par des scientifiques, des activistes environnementaux, des populations locales ou des gouvernements pour régénérer des milieux naturels dégradés par les activités humaines, alors que ces dernières exercent une pression de plus en plus forte sur la planète.
Le succès de ces actions extrêmement variées démontre la surprenante résilience de la nature, à l’image du récif corallien de l’atoll de Bikini, dans l’océan Pacifique, qui, malgré les nombreux essais nucléaires américains réalisés dans les années 1940 et 1950, s’est largement reconstitué. Illustré par de sublimes images de paysages aussi beaux qu’éclectiques, ce périple redonne un souffle d’espoir face à l’urgence climatique.
Lundi 10 janvier à 16h55 - L'éveil
L’assèchement du canal de Panamá au début des années 1980 a rappelé le rôle crucial joué dans le cycle de l’eau par les forêts alentour, rasées dix ans plus tôt par les pouvoirs publics pour en faire des pâturages. Alors qu’un quart de la surface du pays est désormais situé en zone protégée, la végétation a repris ses droits et l’eau stockée dans des sols à la capacité d’absorption améliorée alimente à nouveau le canal. De l’autre côté de l’océan, au Mozambique, la disparition des gros mammifères, chassés pendant la guerre civile, entre 1977 et 1992, a détruit l’impressionnante biodiversité du parc national de Gorongosa. Leur réintroduction, avec l'implication des populations locales, a fait renaître ce joyau naturel. En Chine, la pression des activités humaines sur le fragile plateau de Lœss, une région de la taille de la France située le long du fleuve Jaune, a conduit à la désertification des paysages, mais aussi à des crues, des sécheresses et des famines. Face à ces catastrophes, le gouvernement a lancé en 1994 un vaste plan de restauration du territoire par les habitants eux-mêmes, payés notamment pour revégétaliser les sols. Un succès écologique mais aussi économique et social puisque la qualité de vie de la population s’est largement améliorée.
Lundi 10 janvier à 18h55 - Le temps de comprendre
Au large de la côte nord-ouest des États-Unis, la survie des orques dépend de la présence du saumon chinook, fortement réduite depuis l’installation de deux barrages hydroélectriques sur le fleuve Elwha, dans l’État de Washington, où ces mammifères marins se reproduisent. Mais grâce à la pression des populations autochtones, les deux ouvrages ont été démantelés en 2014 et les poissons reviennent à grande vitesse, faisant renaître l’espoir de sauver les orques de la zone. Dans l'Ouest américain, les loups, auparavant redoutés et massacrés, ont enfin été reconnus comme une clé de voûte de l'écosystème. Leur réintroduction dans le parc national de Yellowstone a permis de restaurer l’équilibre écologique du territoire. Il en va de même en Chine, dans les campagnes du Hubei, où le retour des lucioles a transfiguré l'environnement et la vie des paysans, qui se sont mis à reconsidérer la valeur de ces coléoptères.
Mardi 11 janvier à 18h55 - L'ère du changement
Le Bhoutan, bien qu’il soit le seul pays au monde à présenter un bilan carbone négatif (ses arbres absorbent plus de CO² que ce que sa population produit), est fortement menacé par le réchauffement climatique. Ses habitants déplacent de gigantesques blocs de pierre dans l’Himalaya pour empêcher les lacs, gonflés par la fonte des glaces, de déborder. Face à l’urgence environnementale, la reforestation de la planète pourrait permettre de capter de grandes quantités de gaz à effet de serre. Mais les forêts sont loin d’être les seuls écosystèmes à absorber le CO². Les tourbières, les phytoplanctons ou les herbiers marins représentent aussi d'immenses réserves de carbone qu’il est impératif de protéger.
Crédit photo : Brian Leith Productions 2020
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