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Raphaël de Casabianca entraîne Barbara Pravi en Corse dans « Nos terres inconnues » ce soir sur France 2

Raphaël de Casabianca entraîne Barbara Pravi en Corse dans « Nos terres inconnues » ce soir sur France 2

Pour cette nouvelle aventure de « Nos terres inconnues » diffusée ce soir à 21h10 sur France 2, Raphaël de Casabianca emmène l’artiste Barbara Pravi... prendre le maquis en Corse !

Un road trip sensible et joyeux en Corse, à la rencontre de passionnés qui ont accepté de partager leur quotidien solidaire, leurs convictions et leur attachement viscéral pour cette île. Barbara Pravi vit à un rythme survolté depuis l’Eurovision, où elle est arrivée deuxième avec le titre « Voilà ». Comment vivra-t-elle ce voyage hors des sentiers battus ? Et quel regard portera-t-elle sur ces existences singulières ?

Partis du golfe de Galeria sur la côte ouest, dans le Filosorma, une microrégion située au sud de celle de la Balagne, le duo se rend jusque dans les montagnes du Niolu, au centre-ouest de l’île. Deux régions reliées entre elles : les familles corses se déplaçaient de l’une à l’autre lors des transhumances – l’hiver sur le littoral, l’été à la montagne. Les noms de famille résonnent des mêmes sonorités, l’histoire familiale s’est écrite, souvent, sur les deux terres.

Ici les insulaires, qu’ils aient choisi de rester vivre en Corse ou qu’ils soient venus s’y ancrer, forment une communauté de passionnés, viscéralement attachés à leur façon de vivre l’île. Isolés du continent, ils tissent un quotidien soudé et solidaire, en lien étroit à la nature sauvage, tantôt majestueuse, tantôt hostile, de la Corse.

Barbara Pravi et Raphaël de Casabianca donnent la parole à des femmes, des hommes, qui les accueillent dans leur bout du monde : Mélodie, la jeune bergère venue s’installer à Galéria avec l’envie de créer du lien toute l’année dans son village ; Casimir et Jean, ses amis et professeurs en matière d’élevage, deux frères bergers qui ont à cœur de partager et transmettre leurs savoir-faire ; Colin, l’apiculteur engagé, veilleur attentif à la biodiversité ; Raphaël, le boucher itinérant ; Paul-André et Laurent, les maîtres des canyons du Niolu, aussi secouristes en montagne de père en fils ; et Magali, dont le sourire ouvre les portes des refuges les plus inaccessibles du GR20.

Des visages comme autant de facettes de la Corse ; des personnalités marquantes qui accueillent Barbara et Raphaël, se racontent et leur font partager leurs existences, leurs espoirs et leurs convictions.

Les personnages que vont rencontré Raphaël et Barbara :

Mélodie, s’engager pour le village
Mélodie a changé de vie en s’installant à Galéria. Autrefois dans le milieu du cinéma, elle a choisi d’élever des chèvres, formée en cela par Jean et Casimir. Elle vient dans leur bergerie régulièrement, aider aux fromages, donner un coup de main. « Une deuxième famille ! » dit-elle. Ils n’ont pas toujours la même vision de l’élevage et du lien animal, mais elle apprend à y devenir bergère. Une belle amitié intergénérationnelle est née : « Elle a du mérite, y en a pas beaucoup qui tiennent ! » dit Jean de sa protégée avec estime. À Galéria, elle a l’intention de faire (re)vivre le village. Avec son food truck, elle propose chaque semaine des plats cuisinés au village. « Il n’y a un marché que l’été, mais moi je continue même l’hiver, j’y propose des plats… C’est un moyen de créer du lien ! » Et de le maintenir toute l’année, dans ces villages qui deviennent très calmes une fois passée la belle saison.

Jean et Casimir, bergers au grand cœur
Pour la première partie de leur voyage, Barbara et Raphaël posent leurs tentes dans le jardin de la bergerie de Jean et Casimir. Deux frères, piliers indéboulonnables de Galéria et du Niolu, dont ils sont originaires, et où ils continuent de transhumer avec leurs chèvres. Ils sont d’une génération qui devait quitter la Corse pour trouver du travail : ils se sont engagés dans la marine marchande et ont navigué près de vingt-cinq ans. « Mais le cœur, il était ici ! » rappellent-ils. Leur île, ils la veulent vivante, et non figée dans une carte postale. Ils s’engagent pour aider ceux qui sont motivés et « travaillent bien, comme Mélodie ». Ils l’ont tout naturellement adoptée, et l’aident, depuis, à devenir la bergère qu’elle souhaite être.

Colin, le gardien des abeilles
À 37 ans, Colin n’a pas toujours voulu être apiculteur. Il a eu des rêves de voyage et de mer, avant de décider de reprendre le savoir-faire familial. Ses parents sont venus en Corse dans les années 1970, et y ont installé des ruches d’abeilles noires, la race locale. « Il n’y a rien de transformé dans le miel, c’est de la matière ultra-naturelle, brute, c’est très noble. » Le miel, c’est le goût de la Corse. Différent selon chaque saison, chaque transhumance, chaque région. « C’est un métier de nomade », raconte Colin. Les apiculteurs ne représentent pourtant que 2 % du secteur primaire… Auprès de l’apiculteur, Barbara Pravi et Raphaël de Casabianca perceront quelques-uns des mystères des abeilles, ces sentinelles de la biodiversité, menacées par le réchauffement climatique. Barbara dépassera-t-elle sa peur, pour apprendre auprès de Colin à lire dans les ruches et y déceler la reine de la colonie ?

Paul-André et Laurent, le Niolu en héritage
« Le Niolu est une forteresse. Il n’y a que deux routes pour y accéder », rappellent Laurent et son père, Paul-André. Le Niolu, de l’avis de ceux qui le connaissent, est une « île dans l’île », que Raphaël propose à Barbara de découvrir par ses canyons. En Corse, Paul-André est un pionnier en la matière : il a ouvert les premières voies de celui de Frascaghju (« branchage », en corse). Un héritage que Laurent reprend. En plus d’être moniteur canyoning, ce dernier est guide de haute montagne, et aussi responsable du secours en montagne – qui officie une semaine sur deux, en alternance avec le PGHM, sur les sommets corses. Pour Laurent et Paul-André, cette vocation a tout à voir avec le territoire : ici la solidarité est une façon de vivre.

Raphaël, sur les routes avec le tragulino
Le tragulino, c’est le marchand ambulant, dans la tradition corse. Il y a quelques mois, Raphaël, 33 ans, a repris le camion de son oncle, boucher. « On avait l’outil de travail, qu’est-ce que ça coûtait d’essayer ? » dit-il. Depuis, il fait la tournée des villages du Niolu, sa région natale, trois fois par semaine. Le joyeux drille s’annonce en klaxonnant longuement, quelques mètres avant d’arriver au point de rendez-vous. Barbara et Raphaël montent à bord s’essayer au métier. Un métier de lien, avant tout. « Si je ne le fais pas, qui s’en occupe ? » La gravité reprend le dessus quand Raphaël évoque la solitude dans les villages du Niolu, qui se dépeuplent : « Les personnes âgées, elles n’ont que nous, les itinérants ! » Raphaël est l’exemple d’une jeunesse qui crée son avenir dans ces villages ruraux isolés des villes.

Magali, viser les sommets
En Corse, il est une route mythique, parmi les plus difficiles de sa catégorie : le GR20. Chaque année, des milliers de randonneurs l’empruntent. Magali a eu pour la Corse un coup de cœur il y a vingt-cinq ans. D’abord bergère, puis guide, elle aime transmettre la montagne, et la philosophie de la marche. Elle emmène Barbara et Raphaël sur une de ses étapes préférées, celle qui s’arrête au refuge de Ciottulu, le plus haut refuge du GR20. « Les gardiens, c’est une famille », dit celle qui passe cinq mois de l’année avec son sac à dos en guise de maison : « On se rend compte qu’on n’a pas besoin de plus ! Et moi, de vivre avec moins, je me sens plus riche. » Un retour à l’essentiel, pour Barbara et Raphaël, à qui elle va proposer de vivre une expérience à couper le souffle.

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