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"Elles ont été droguées au GHB" dans « Ça commence aujourd’hui » ce mardi sur France 2

"Elles ont été droguées au GHB" dans « Ça commence aujourd’hui » ce mardi sur France 2

Ce mardi 12 avril à 13h55 sur France 2, « Ça commence aujourd’hui » présentée par Faustine Bollaert accueillera 4 jeunes femmes qui ont été droguées à leur insu. Victimes de la « drogue du violeur », elles ont souhaité venir témoigner pour prévenir et lutter contre ce fléau.

Elles sont de plus en plus nombreuses à prendre la parole et à dénoncer un phénomène inquiétant qui prend de l’ampleur dans les bars et les discothèques. Des femmes en majorité, sont victimes d’agressions après avoir été droguées au GHB, cette drogue souvent appelée « la drogue du violeur » où l’un de ses dérivés. De puissantes substances qui provoquent, entre autre, des malaises et des trous noirs… Pour certaines, c’est allé jusqu’à l’agression sexuelle. Margaux, Clémence, Clara et Amandine en ont été victimes et ont choisi de briser le silence.

Margaux, 19 ans : En novembre dernier, avec sa meilleure amie, Margaux a rencontré un garçon qu’elle connaissait de vue qui leur a proposé d’aller en boîte de nuit. Son dernier souvenir est le verre qu’il leur a servi à 1h15 du matin. Elle se réveille le lendemain aux urgences avec pour motif d’admission : « Malaise sur la voie publique ». Margaux découvre deux tampons de boîtes de nuit sur sa main, alors qu’elle pensait être restée au même endroit toute la soirée. Ses papiers, sa carte bancaire et son portable lui ont été dérobés. Malheureusement, l’hôpital ne l’a pas testée pour le GHB donc la plainte a été classée sans suite.

Clémence, 26 ans : À 17 ans, Clémence a rencontré des garçons dans un bar avec ses copines. L’un d’entre eux a préparé leurs verres. Au bout de quelques gorgées, c’est le trou noir. La version de ses amies est d’être allée en boîte. Le videur avait remarqué qu’elle tenait à peine debout, avec un comportement totalement désinhibé… Le jeune homme l’a emmenée à l’extérieur dès que ses amies ont eu le dos tourné. Clémence se revoit être violée dans une voiture. Inconsciente, à moitié endormie, seul son corps était présent, mais Clémence a l’impression d’assister à la scène de l’extérieur, de façon impuissante… Sa plainte a été abandonnée par manque de preuves. Clémence n’a plus bu d’alcool pendant les cinq années qui ont suivi.

Clara, 21 ans : Clara rentrait chez elle, quand un homme est arrivé derrière elle et lui a attrapé le bras. Elle a senti quelque chose la piquer et rapidement senti des effets : chaleur, nausée, elle sentait son corps partir… avant de subir une agression sexuelle. Sur le coup, elle a fait un énorme black-out, puis a commencé à se souvenir de bribes de l’agression. Clara a porté plainte, mais l’homme n’a jamais été retrouvé.

Amandine, 22 ans : Amandine a été droguée lors d’une soirée étudiante. Son cœur s’est accéléré, elle n’arrivait plus à voir et à entendre... Amandine s’est réveillée le lendemain, après six heures de trou noir, alors qu’elle pensait avoir fermé les yeux 2 secondes. Le lendemain de son agression, elle est allée se faire tester et prendre ses bleus en photos pour avoir des preuves. La plainte qu’elle a déposée a été classée sans suite. Amandine a lancé un appel sur les réseaux sociaux pour savoir s’il y avait d’autres cas à la même soirée et a été retweetée plus de 5000 fois. Aujourd’hui encore, elle est suivie par un psychologue et a du mal à sortir…

Spécialistes : Laurent Karila, psychiatre addictologue et Marc Geiger, avocat pénaliste

Crédit photo : Nathalie Guyon / FTV

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