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Direction Le Cap et Rio dans "Les villes les plus dangereuses du monde" ce soir sur W9

Direction Le Cap et Rio dans "Les villes les plus dangereuses du monde" ce soir sur W9

Ce mercredi à partir de 21h05, les téléspectateurs de W9 pourront retrouver Stéphane Carpentier aux commandes de deux numéros du magazine "Les villes les plus dangereuses du monde".

21h05 - Le Cap, la ville la plus dangereuse d’Afrique
On compte plus de 50 meurtres par jour en Afrique du Sud ! Ces chiffres font ressembler le pays à une « zone de guerre », selon l’aveu même du Ministre de la police. La violence explose particulièrement au Cap, considérée comme la ville la plus dangereuse de tout le continent africain. Et l’une des plus violentes au monde.

Dans le township de Manenberg et les quartiers des Cape Flats, où vivent plus d’un million de métis, nous serons en immersion avec la police. Ici, les fusillades entre gangsters sont quotidiennes. Près de 1 500 personnes ont été tuées entre janvier et juin 2020. Des femmes et des hommes y sont régulièrement touchés par des balles perdues.

Au Cap, il y aurait plus de 100 000 gangsters, répartis dans une trentaine de gangs. Des groupes armés de plus en plus violents suite à l’afflux de drogues importées et à la profusion d’armes à feu. Nos caméras ont pu exceptionnellement filmer, à Manenberg,  un township créé sous l’Apartheid. 50 000 habitants sur à peine 5 km², 10 gangs, une quarantaine de sous-groupes et factions, qui s’affrontent régulièrement pour mettre la main sur le trafic de drogue.

Nous serons également aux côtés des habitants de la ville, dont nous partagerons le quotidien. Une vie où la peur est omniprésente. Les familles se barricadent dans des maisons ultra sécurisées avec barreaux, clôtures et boîtiers d’alarme pour appeler police et sécurité privée en cas d’urgence.

22h10 - Rio, guerre dans les favelas
Loin des plages paradisiaques de Copacabana, du son de la samba et du regard du Christ Rédempteur, la ville de Rio de Janeiro vit en état de guerre permanent. Certains quartiers sont devenus des véritables champs de bataille. Comme la favela de Jacarezinho, où en mai 2021, une opération policière anti-drogue s'est transformée en un bain de sang faisant 28 morts. Conséquence d’une course permanente à l’armement et aux représailles entre police et trafiquants.

Depuis l’élection en 2018 du Président Jair Bolsonaro, le port d’armes à feu est encouragé. Résultat, les Brésiliens sont de plus en plus armés. Dans les favelas, le rythme de vie est dicté par les échanges de tirs quotidiens entre trafiquants surarmés et une police formée pour tuer.

Nous avons pu exceptionnellement suivre les interventions à haut risque du bataillon des opérations spéciales de la police militaire (BOPE) de Rio. Toutes ses opérations suivent une même trame : il faut frapper vite et fort. Quitte à risquer la vie des policiers et celle des habitants de Rio. Sa police est l'une des polices qui tue le plus au monde mais aussi l'une de celles qui meurt le plus au monde.

Même chez eux, les habitants ne sont pas à l'abri qu'une balle ne traverse les murs. Les balles perdues tuent en moyenne 3 personnes par jour à Rio de Janeiro. Alors, les Carioques surprotègent leurs maisons avec fils barbelés, barrières de sécurité et systèmes de vidéosurveillance.

Crédit photo : Thomas Padilla / Agence 1827 / 6PLAY

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