"Affaire Ranucci : La fillette, le pull over rouge et le condamné à mort" dans "Au bout de l'enquête, le fin du crime parfait ?" cet après-midi sur France 2

Chaque samedi à 14h, les téléspectateurs de France 2 peuvent retrouver Marie Drucker aux commandes de "Au bout de l’enquête, la fin du crime parfait ?", un magazine produit par Enibas Productions.

Aux côtés de Marie Drucker, Alain Bauer, professeur de criminologie, apporte sur chaque affaire un éclairage technique, psychologique, sociologique ou  historique pour comprendre les procédés mis en œuvre au cours de l’enquête, mais aussi ses enjeux et ses répercussions.

Chaque fait divers raconte non seulement l’évolution des méthodes d’enquête des services de police et de gendarmerie, mais aussi une époque, un milieu, une région, un contexte historique ou social. A travers le récit des crimes et de leur résolution, Au bout de l’enquête écrit chaque samedi une page méconnue de l’histoire de la société française.

Un soin tout particulier est apporté à la qualité du récit et de la mise en images. Le magazine s’appuie en outre sur l’expertise et la rigueur d’une équipe rédactionnelle aguerrie, spécialiste de l’analyse et du décryptage des faits divers.

Affaire Ranucci : La fillette, le pull over rouge et le condamné à mort
Un film de Nathalie Mazier
Le 3 juin 1974 Marie Dolorès Rambla, 8 ans, disparaît à Marseille alors qu’elle joue au pied de son immeuble. Son corps est retrouvé deux jours plus tard: la petite fille a été tuée d’une quinzaine de coups de couteau. Très vite, plusieurs témoignages désignent un homme: Christian Ranucci, 20 ans, représentant de commerce. Placé en garde à vue, il avoue.

Injustice, incompréhension, horreur… le meurtre de Marie-Dolorès va déchaîner les passions, d’autant plus que Ranucci est incapable de fournir la moindre explication à son geste. En 1976, il sera l’un des derniers condamnés à mort en France. Deux ans après son exécution, l’écrivain Gilles Perrault, dans son livre Le pull over rouge, tentera de revenir sur les manquements de l’enquête et prouver son innocence. Sans succès.

Crédit photo : Delphine Ghosarossian - FTV