Par Jeremy
Des images, des émotions, une écriture sensible aux aventures humaines : « 13h15, le samedi » et « 13h15, le dimanche » proposent des histoires françaises, le feuilleton de la politique, les coulisses de la vie de tous les jours, les sagas familiales et les confidences des grands témoins.
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Au sommaire ce samedi 11 février, "Un homme et des orques", un sujet signé Bertrand Jeanneau.
Pierre Robert de Latour, défenseur des fonds marins, passionné de plongée et aventurier, est aujourd’hui un spécialiste des orques de premier ordre avec plus de 6 500 plongées à leurs côtés, un record sur le plan mondial. Peu d’homme ont eu l’occasion de les observer dans leur milieu naturel de près, avec autant de régularité.
Pierre Robert de Latour est aussi militant. « On ne sait presque rien de ces animaux extraordinaires », clame-t-il. « Alors il reste encore du travail ! pareil dans l’opinion, lutter contre la mauvaise réputation des orques par exemple est un combat de tous les jours ». Au-delà, il s’active pour mettre fin à une aberration selon lui : la captivité. Proche de Sea Shepherd, il s’oppose aux parcs aquatiques qui exhibent les cétacés comme des bêtes de foire ; il se bat pour leur réhabilitation dans le milieu marin. Pour prolonger cette bataille, il s’est associé à un Norvégien. Chaque année depuis plus de 20 ans, tous les deux passent trois mois de l’année au cœur des fjords norvégien où ils organisent des expéditions touristiques pour faire découvrir les orques au grand public.
Le grand nord norvégien est l'endroit où il y a le plus de concentration d'orques au monde : entre 2 000 à 2 500 spécimens s’y réfugient d'octobre à janvier pour se gaver de harengs. Les touristes, 12 maximum, embarquent avec eux pour des séjours en mer d’une semaine. Chaque jour, dans ce halo de lumière si particulier du jour polaire, Pierre Robert de Latour repère les groupes dans l’immensité marine. Sa longue expérience lui garantir des rencontres presqu’à tous les coups. Une fois localisés, il fait nager les néophytes avec ces mystérieux cétacés. Loin d’imiter les bétaillères à touristes qui naviguent parfois aux côtés de ces rois des mers, il s’en rapproche avec beaucoup de précautions. Malgré́ un climat rude, un air à - 10 degrés, et une eau glaciale entre 1 et 5 degrés, l’expérience est unique.
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