Le sommaire de Sept à Huit du 03 février

03.02.2008

Ce dimanche à 18h45 sur TF1, Anne-Sophie Lapix et Harry Roselmack présenteront un nouveau numéro de Sept à Huit. Au programme de ce nouveau numéro :

Le scandale des hormones cantaminées
Un reportage d'Amandine CHhambelland et Fabrice Babin.
Dans leur appartement de Créteil, Jacqueline et Gilbert Arrouas pleurent un fils depuis trois ans. Laurent est mort à 34 ans de la maladie de Kreutzfeld-Jakob, une maladie qui a lentement détruit les cellules de son cerveau et son système nerveux.
Il est la 102ème victime de l'affaire des hormones de croissance. Un traitement prescrit à partir de la fin des années 70, censé lutter contre le nanisme, fabriqué à partir d'hypophyses prélevées sur des cadavres humains et qui dans certains cas, étaient contaminées. Le professeur Montagnier en avait pourtant soulevé les risques dès 1980. Huit ans plus tard, l'inspection générale des affaires sociales dénoncera des pratiques douteuses, mais il est trop tard. Un scandale qui rappelle celui du sang contaminé. Une affaire où chacun se renvoie les torts. Après 17 ans d'instruction, un procès s'ouvre mercredi prochain, qui tentera d'établir les responsabilités.

Vies jumelles
Un reportage de Joël Bruandet et Jérôme Alexandre.
Ulli et Conny sont deux soeurs jumelles allemandes nées en 1969 dans l'ex Allemagne de l'Est. Séparées à leur naissance, elles sont confiées à deux familles d'accueil distinctes. L'une de ces familles finira par passer à l'Ouest, et les deux petites filles vivront toute leur enfance, ignorant l'existence de l'autre, de chaque côté du mur. Il faudra attendre la réunification allemande pour qu'elles se retrouvent enfin, à l'âge de 27 ans. Et pour qu'elles se découvrent alors une quantité impressionnante de points communs. Mêmes études, naissance de leur première enfant la même année, opérations chirurgicales rigoureusement identiques et quasi simultanées... Une histoire qui fascine les Allemands et replonge toute une génération dans les souvenirs douloureux d'un pays coupé en deux pendant 48 ans ...

Course contre la mort
Un reportage de Marc Garmirian et Nicolas Schlomoff.
Depuis un mois et l'annonce de la réélection de son président, le Kenya connaît des violences politiques qui auraient fait plus de mille morts. L'épicentre des affrontements, c'est la vallée du rift, à l'est du pays. Une région qui compte de nombreux centres d'entraînement pour les coureurs de fond et de demi-fond, et la plus grande concentration de champions du monde et de champions olympiques. Deux athlètes y ont déjà été assassinés à coups de machette ou par flèche empoisonnée. Pour les autres, bien décidés à poursuivre leur préparation en cette année olympique, c'est la course contre la mort. Une équipe de Sept à Huit a rencontré cette semaine près d'Eldoret, Luke Kibet, champion du monde de marathon en 2007, qui continue à courir chaque jour avec de multiples précautions et Keino Kipchoge, double champion olympique à Mexico et à Munich, aujourd'hui coach d'une vingtaine d'athlètes de haut niveau qui s'entraînent eux aussi, la peur au ventre.

Un succès décoiffant
C'est un coiffeur et un businessman à succès. L'entreprise Frank Provost pèse aujourd'hui un milliard d'euros. Un empire que le petit coiffeur sarthois, titulaire d'un seul CAP a monté grâce à un sens des affaires inné et une image très étudiée. Il est ainsi devenu aujourd'hui le numéro un en Europe. La saga du coiffeur des stars, devenu lui-même un coiffeur star, racontée par Bertrand Aguirre, Charles Champain et Jérôme Mignard.

Mamy blues
Un portrait de Thierry Demaizière et Cyril Thepenier
« Mamy Blue » un tube, des paroles elliptiques dont on ignorait la genèse. Près de 40 ans plus tard, Nicoletta en révèle pour la première fois le sens profond. Un cri d'amour à sa mère décédée, une mère attardée mentale, qu'elle n'a pu accompagner jusqu'au bout. Face à Thierry Demaizière, Nicoletta livre les secrets souvent douloureux de son enfance. Ce père qui ne l'a jamais reconnue, cette grand-mère, ouvrière courageuse, qui l'a élevée dans un petit village de Haute-Savoie. Une vérité que la chanteuse a gardé longtemps secrète, par pudeur, mais aussi parce que ses blessures n'étaient pas encore refermées.

Crédit photo : TF1 / Christophe Chevalin