Par Jeremy & Sarah
Le 14 mai 1948, Israël apparaissait sur la carte du monde. Le rêve des Juifs de recréer leur nation en Terre Sainte se réalise. Au même moment, la guerre du nouvel Etat avec ses voisins
arabes commence.
A cette occasion, Marie Drucker, accompagnée de l'historien Max Gallo, présentera le mercredi 14 mai en première partie de soirée un nouveau numéro de "Droit d'inventaire" sur le thème
"Israël : quand le rêve fait l’Histoire ". La journaliste présentera ainsi plusieurs enquêtes et prolongera le débat et la réflexion en plateau avec des personnalités et des acteurs de
l’Histoire.
Paris 1896. Scandalisé par l’affaire Dreyfus, un journaliste autrichien, Theodor Herzl, écrit le livre « L’Etat juif ». Il déclare, à l’issue du premier congrès sioniste qu’il réunit dans la foulée
: « J’ai fondé l’Etat juif... dans cinq ans peut-être, certainement dans cinquante ans, ce sera une évidence... ». On le prend pour un fou. Et pourtant, un demi-siècle plus tard, son rêve prend
corps avec la naissance d’Israël. Dès la fin du 19e siècle, les Juifs d’Europe centrale, victimes des pogroms, partent vers la Palestine. Un milliardaire français, Edmond de Rothschild, consacre sa
fortune à leur acheter des milliers d’hectares. Les Anglais, qui régentent le territoire, doivent composer avec les Arabes qui s’opposent au projet national juif. Pourtant, en 1947, après le
cauchemar nazi, Américains et Soviétiques votent ensemble la création d’Israël. Attaqué par tous ses voisins, le nouvel Etat se bat immédiatement pour sa survie.
Exodus : les dessous de l'odyssée
A l’été 1947, pour calmer la colère arabe en Palestine, les Britanniques refoulent un bateau, baptisé Exodus, transportant 4500 survivants des camps de concentration nazis. Parti du Sud de la
France, le navire est forcé d’y revenir. Cette odyssée bouleverse l’opinion mondiale. En France, plusieurs ministres de l’époque, dont François Mitterrand, dénoncent le scandale. Les journalistes
s’emparent de l’affaire. Pendant des semaines, malgré des conditions inhumaines, les passagers refusent de débarquer. A quelques mois du vote décisif de l’ONU, l’affaire de l’Exodus devient une
formidable opération de communication pour le projet sioniste…
L'épopée des Kibboutz
Du travail en plein air sous le soleil de la Méditerranée, des jeunes des deux sexes venus de toute l’Europe et d’Amérique cohabitant dans les dortoirs, des danses en rondes dans la salle des fêtes
: les images du kibboutz font rêver les jeunes, à la fin des années 60 et au début des années 70. Ces villages collectivistes incarnent alors un rêve de vie communautaire, qui attire aussi bien les
hippies que les gauchistes. Au kibboutz, les enfants sont élevés en commun, le travail et les revenus sont également partagés, les décisions se prennent démocratiquement. Ces villages symbolisent
l’idéal socialiste d’Israël. Une utopie sociale qui va se déliter, pour laisser place à des fermes high-tech gérées presque comme des entreprises.
1967 : France / Israël, le divorce
5 juin 1967. La Guerre des Six Jours. Au cours d’une attaque surprise, l’aviation israélienne détruit 180 avions égyptiens. Ce sont des Mirage, les avions français, qui ont réalisé cette attaque
foudroyante. Le général de Gaulle est furieux. Contrairement à ses prédécesseurs socialistes, le nouveau président français veut ménager les pays arabes. Il décrète un embargo sur les armes.
Divorce.
Mais de nombreux décideurs français ne sont pas d’accord avec le repositionnement du Général. A commencer par Serge Dassault, l’industriel qui construit les avions Mirage. De nombreux équipements
sont livrés en Israël par la valise diplomatique qui permet de contourner l’embargo. Dassault laisse faire : ses ingénieurs vont en vacances en Israël… Le Mirage israélien voit le jour en deux
ans.
Quand le Mossad frappe en France
En 1978, le Premier ministre français Jacques Chirac signe un contrat pour livrer une centrale nucléaire au président irakien Saddam Hussein. Pour Israël, il est certain que le leader arabe cherche
à se doter de la bombe atomique. A partir de là, le Mossad monte une série d’opérations clandestines en France pour empêcher la livraison incluant sabotages et assassinats. Pour la première fois,
un agent du Mossad, et le numéro deux de la DST témoignent. Révélations.
Crédit photo : France 3 /
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