Ce dimanche à 18h45 sur TF1, Anne-Sophie Lapix et Harry Roselmack présenteront un nouveau numéro de
Sept à Huit. Au programme de ce nouveau numéro : Le bourgeois, le noble et le jardinier
Qui a tué Bernadette Bissonnet, riche pharmacienne de Castelnau-le-Lez, retrouvée morte à son domicile le 11 mars dernier, tuée de deux coups de fusil de chasse de calibre 16? Son jardinier,
Meziane Belkacem, commandité par son mari, Jean-Michel Bissonnet comme le soupçonnent les enquêteurs ? Le mari aurait promis 30 000 euros à son employé pour se débarrasser de sa femme, mais à ce
jour, le mobile du meurtre reste flou. Depuis quelques jours, un nouveau personnage apparaît dans cette affaire digne d'un roman d'Agatha Christie ou d'un film de Claude Chabrol : le vicomte Amaury
d'Harcourt, 82 ans, noble désargenté, que la justice croit capable d'avoir fait disparaître l'arme du crime, par amitié pour Jean-Michel Bisssonet, un compagnon de chasse. Un reportage de Frank
Moulin, Amandine Chambelland, Lionel Langlade et Nicolas Leber.
Les fugueurs du TGV
Marseille, gare St Charles. Les policiers attendent sur le quai l'arrivée du train. A l'ouverture des portes, les agents de la SNCF leur confient Ethan et Raphael âgés 14 ans qui, un peu plus
tôt, se sont fait contrôler sans billet. Ethan et Raphaël sont en fait des fugueurs, petits délinquants multirécidivistes qui viennent de passer 24 heures à Paris, profitant comme des centaines
d'autres de ce TGV, bien pratique pour traverser la France. Ces dernières années, le nombre de fugues déclarées n'a cessé d'augmenter : 87 000 fugues ont été signalées en 2007. Plus de 80 % des
fugueurs ou fugueuses, fuient un foyer de placement, les autres, le domicile parental. Pour faire face au phénomène, à Marseille, un "service rapatriement" a spécialement été créé. Un
éducateur spécialisé travaille en liaison avec les services de police, et s'occupe de renvoyer ces jeunes chez eux ou dans le foyer où ils ont été placés par la justice. Un reportage de Eléonore
GAY et Jérôme Blois.
Mangamania
On les appelle des « Otakus », ce sont les fans de mangas, les passionnés de BD et de dessins animés japonais. Apparus dans les années 80 avec les Albator et autre Candy, en France, ils sont de
plus en plus nombreux. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 16 millions d'albums écoulés chaque année. La France est devenue la 2ème patrie du manga après le Japon. Très jeunes (10 ans) ou
trentenaires, les plus férus se déguisent et interprètent leurs héros préférés lors de grands festivals, les cosplays, qui se déroulent presque chaque semaine dans une ville française. A Toulon,
une équipe de 7 à 8 a rencontré Blandine devenue Yoshi, le dinosaure vert de « Super Mario Bros » le temps d'un week-end. A Paris, une école pour former des dessinateurs professionnels de mangas a
même été créée. Une formation très sérieuse qui coûte plusieurs milliers d'euros par an et où l'on apprend aux jeunes « mangakas », c'est leur nom, à produire des planches à la japonaise, à un
rythme stakhanoviste. C'est le cas de Jenny, talentueuse mangaka française qui vit aujourd'hui de sa passion. Un reportage de Elodie Pakosz et Mirsad Hajder.
Oasis cinq étoiles
Dans la guerre que se livrent Dubaï et Abou Dhabi pour attirer les fortunes du monde entier, Abou Dhabi possède depuis 3 ans un atout décisif : un immense château de pierre et de marbre rose :
l'Emirates Palace. L'Emirates a coûté 4 milliards d'euros et n'est pas à un superlatif près. 1200 employés de 50 nationalités différentes (trois employés pour un seul client), une plage
privée de 1,3 km, 12 restaurants, un auditorium de 1200 places, des suites qui peuvent atteindre 800 m2...Les coulisses de ce 5 étoiles sont à l'avenant. Nous y avons suivi Jean-Pierre Garat, un
Français de 38 ans qui dirige la restauration dans tout l'hôtel, et Elizabeth, une jeune Autrichienne qui gère une équipe de dix "house-keepers", des Philippins en charge du nettoyage des 394
chambres du palace. Un reportage de Joël Bruandet et David Peressetchensky.
Destin doré
Ses tatouages, sa barrette dans les cheveux, et ses reprises décalées et subversives de chansons pour midinettes, ont fait de Julien Doré l'artiste le plus prometteur de la chanson française.
Encore inconnu il y a un an, ce jeune homme de 25 ans réussit le tour de force de séduire aussi bien les adolescentes que les critiques bobos branchés. Tandis qu'Arno, Christophe ou Bashung
saluent son talent tout neuf, lui se plaît à brouiller les cartes. Cet ancien élève des Beaux-Arts, arrière-arrière-petit-neveu du peintre et graveur Gustave Doré voue une admiration sans borne à
Marcel Duchamp et à Jean d'Ormesson, mais aussi au comique Sim ou aux jeunes actrices de Navarro. Interview du phénomène Doré par Thierry Demaizière.