Le sommaire de ce mardi 20 mai :
Le boom des vols d'essence
On n'avait jamais vu ça : dans certaines stations services, le nombre d'automobilistes qui partent sans payer a triplé ces derniers mois. D'autres font le plein et laissent en gage une pièce
d'identité ou un bijou. Avec la flambée des prix, le carburant devient même l'objet de trafics à grande échelle. Citernes siphonnées, camions détournés, les cas se multiplient en France. Sur
des aires d'autoroutes, on peut acheter sous le manteau du gazole à 1€ le litre à des conducteurs de camions-citernes peu scrupuleux. A Aix-en Provence, c'est un vaste trafic de fioul, évalué à
1 million d'Euros, qui a été démantelé par la gendarmerie le 20 mai.
Logement, alimentation, retraites : les nouveaux pauvres
Leur situation était inimaginable il y a encore quelques années. Certains salariés dorment dans leur voiture, faute de pouvoir payer un loyer. D'autres, de plus en plus nombreux, sont obligés
de faire les poubelles pour se nourrir. Sur les trottoirs, on voit aussi apparaître comme jadis en Russie, des retraité qui vendent leurs effets pour survivre. 66 Minutes les a suivis tout au
long de l'année.
Portrait : Kad Merad, la vie après les Ch'tis
Le succès de "Bienvenue chez les Ch'tis" a fait sa fortune. Retour sur le parcours de Kad Merad, qu'une équipe de 66 Minutes a suivi sur le tournage de son prochain film, en Afrique du Sud.
22h00 : L'Enquête - Suisse : le tourisme de la mort
Un document de Stéphane Haussy
Alors que l'affaire Chantal Sébire a relancé le débat sur a mort assistée, enquête sur le "business" de toutes les polémiques: chaquea nnée, 250 personnes venues de l'étranger viennent en
Suisse en finir avec la vie. Moyennant 7000 €, les candidats au départ absorbent un poison qui les endort pour toujours. La Suisse est le seul pays d'Europe à autoriser cette pratique. A
quelles conditions les dossiers de candidats au suicide sont-ils acceptés? Qui contrôle? Un avocat Zurichois de 74 ans, Ludwig Minelli, s'est constitué un quasi-monopole sur le suicide
assisté de "patients" étrangers. Mais même en Suisse, son activité ne fait pas l'unanimité : ses voisins se sont plaints du ballet incessant de cercueils dans l'immeuble... Son association,
Dignitas, a dû changer de locaux à plusieurs reprises et aujourd'hui, elle tient à distance les curieux, notamment les journalistes. Avec les proches de "clients" de cette organisation, et une
rencontre exclusive avec Ludwig Minelli, enquête sur une activité qui aujourd'hui fait scandale.
Crédit photo : M6 / Eric Robert