Ce soir à 20h40,
Claire Barsacq proposera sur M6 un nouveau numéro de Zone Interdite consacrée aux "Arnaques et escrocs de l’immobilier".
Logements sociaux saturés, loyers trop chers, crédits difficiles à obtenir, c’est la crise dans l’immobilier. Des escrocs profitent de cette pénurie pour s’enrichir sur le dos des familles en
détresse. Faux contrats de bail, fausses factures, trafic de squats et de locaux insalubres, nous avons enquêté sur ces pratiques illégales. Hôteliers véreux, marchands de sommeil sans scrupules,
réseaux organisés, qui se cache derrière ce nouveau business ? Propriétaires et locataires, personne n’est à l’abri : les victimes piégées se comptent par milliers. Maisons, appartements, mobile
homes… certains ont tout perdu et se retrouvent à la rue. Comment peuvent-ils se défendre ?
Pierre, 33 ans, a acheté une maison à Malakoff. Mais quand il vient lancer les travaux de rénovation, une famille avec 5 enfants est déjà installée chez lui, croyant occuper les lieux légalement :
un escroc s’est fait passer pour le propriétaire et a loué son bien avec un faux bail.
Dans les HLM d’Ile de France, il faut parfois 10 ans d’attente pour obtenir un appartement. Ici, nous avons enquêté sur le marché du squat, un trafic en pleine expansion. Pour quelques centaines
d’euros en espèces, les « ouvreurs de portes » font entrer illégalement des familles en difficulté dans un logement vide, repéré à l’avance. Quand les vrais locataires arrivent, les intrus ont pris
leur place.
A Paris et en proche banlieue, des hôteliers malhonnêtes exploitent le filon de l’hébergement d’urgence en détournant les allocations de l’Aide Sociale à l’Enfance : ils logent les familles qui
leur sont envoyées dans des studios loués pas cher, mais facturés à prix d’or, comme des chambres d’hôtel.
Partout en France, des marchands de sommeil s’enrichissent en louant des bâtiments insalubres à des clandestins. Des propriétaires âpres au gain sont prêts à tout pour racheter à bas prix un
immeuble occupé par des locataires modestes : coupures d’eau, de chauffage, d’électricité, menaces…
Autres victimes de la crise, ceux qu’on appelle « les cabaniers » parce qu’ils vivent à l’année dans leur mobile home. Près de Béziers, ils sont des milliers à avoir acheté, souvent à crédit, avec
l’accord de la mairie, des parcelles de terrain non constructibles pour s’y installer en famille. Une dépense qui a englouti toutes leurs économies. Aujourd’hui, ils sont menacés d’expulsion par le
préfet du département.