
Le mardi 18 août à 21h30, Morad Aït-Habbouche et Hervé Corbière
vont reprendre leurs bâtons de pèlerin pour pointer, sur le terrain, les conséquences du réchauffement climatique dans la troisième saison de "Sale temps pour la planète", qui s'arrêtera aux
Antilles, au Sénégal, en région Paca et en Inde.
Pour le premier épisode, Morad Aït-Habbouche et Hervé Corbière nous entraîneront donc en Guadeloupe où la famille Racine sait qu'elle revient de loin après le passage en 2008 du cyclone Omar qui a
noyé sous quatre-vingts centimètres d'eau leur restaurant, planté à Deshaies, les pieds dans l'océan.
D'année en année, la liste des intempéries dévastatrices dans les Antilles s'allonge tellement qu'ils ne peuvent pas manquer de s'interroger. Après le passage du prochain ouragan, leur
établissement sera-t-il toujours debout ? La question pourrait en tarauder beaucoup d'autres dans les îles de l'arc antillais, entre le tropique du Cancer et l'équateur, où Morad Aït-Habbouche et
Hervé Corbière sont allés enquêter pour cette troisième saison de Sale Temps pour la planète.
Paradis pour les touristes, les Petites Antilles payent en effet déjà leur tribut au dérèglement climatique. Avec des vents dépassant allègrement les 200 kilomètres à l'heure, les épisodes
cycloniques, qu'ils aient été baptisés Hugo (1989), Lenny (1999), Dean (2007) ou Omar (2008), ont causé ces dernières années des dégâts incommensurables. La cohorte de routes détruites, de maisons
inondées, de toits arrachés ou d'arbres déracinés ne sont pourtant que la face la plus visible du péril sournois qui menace.
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