A partir de ce soir à 23h50 le maître du suspense, Alfred Hitchcock sera les samedi soir sur France 3 avec la diffusion de quatre de ses films : Frenzy, Les Oiseaux, Psycho
et Vertigo (Sueurs froides).
Hippolyte Girardot, grand fan du genre, nous présente ces chefs-d'œuvre du cinéma.
Frenzy : « Home, sweet home, Frenzy marque le retour d'Hitchcock dans son terroir, le Royaume-Uni. En effet, sorti en 1972, ce film lui permet de retrouver une veine digne de ses premiers films
anglais. Frenzy mélange et additionne de multiples thèmes "hitchcockiens" : un innocent injustement accusé, un meurtrier violent et sexuel, un échange de culpabilité et une fin parfaite. Hitchcock
parvient, à un âge respectable, à nous faire peur et nous faire rire en même temps. Tenez-vous tranquille, l'oncle Alfred va vous raconter une histoire ! »
Avec Jon Finch, Barry Foster et Barbara Leigh-Hunt.
Les oiseaux : « C’est un village où tout le monde se connaît, s'entraide si besoin, se rend service, et où personne ne se sent jamais seul. Un paysage idyllique que les enfants regardent à travers
les fenêtres de la classe et dont ils se souviendront longtemps. Du calme, de l'harmonie, de la beauté, du silence. J'ai l'impression pourtant d'entendre une sorte de frottement, non ? Une sorte de
"flap-flap", de battement d'ailes… Les oiseaux, un film animalier d’Alfred Hitchcock réalisé en 1963. »
Avec Tippi Hedren, Rod Taylor, Suzanne Pleshette.
Pasycho : « C’est un pur film de cinéma. Une magnifique manipulation du spectateur par la caméra et le son.
C'est le film des fausses pistes. Le plan d'ouverture nous plonge dans un adultère à l'heure du déjeuner. Il nous permet de voir l'héroïne en soutien-gorge. Plus tard, quand Norman Bates l'observe
par un trou dans le mur, nous repensons à ce voyeurisme sexuel qui était le nôtre au début du film. Mais c'est pour mieux nous tromper sur les véritables intentions de ce garçon… »
Avec Anthony Perkins, Janet Leigh, John Gavin et Vera Miles.
Vertigo (sueurs froides) : « Le vertige est une forme d'hallucination difficilement contrôlable. Mais pourquoi les personnes qui en sont atteintes regardent-elles vers le sol alors qu’elles sont en
hauteur ? Parce qu'elles ne peuvent pas s'en empêcher. C'est plus fort que leur douleur. Ce film, réalisé en 1958, est mystérieux comme ces évanouissements où on ne sait plus ce qui s'est
réellement passé. Comme ces moments où on se sent pris d'un vertige... »
Avec James Stewart et Kim Novak.