
Tous les jeudis du mois de juillet,
Envoyé spécial continue en carnet de voyage avec Guilaine Chenu et Françoise Joly qui seront sur le terrain pour être les guides de ces carnets de voyage tout en images.
Des reportages inédits tout autour du monde : en Chine, au Sri Lanka, au Yémen, à Madagascar, en Inde, au Bénin, aux Maldives, au Pérou, en Europe et en France.
Le sommaire de ce jeudi 30 juillet :
Tunisie : vacances tout compris
Un reportage d’Eric Colomer et Ludovic Tourte
En Tunisie, la destination favorite des Français, les formules « tout compris » proposent des séjours vacances aux prix quasi imbattables : de 400 à 900 euros par personne et par semaine, en bord
de mer, avec piscine à débordement, buffet et apéritif à volonté, jeux, discothèques et même thalassothérapie comprise. Le luxe, à portée de main, pour 500 000 touristes chaque année…
Pourquoi ces vacances « all inclusive » à deux heures de Paris tiennent-elles du petit miracle économique ? Comment fonctionnent ces hôtels-clubs tunisiens qui, souffrant d’une image « bon marché »
se sont imosés avec du « haut de gamme » aux mêmes tarifs ?
Voyage au cœur d’un hôtel-club d’Hammamet, la grande station balnéaire tunisienne, à la rencontre de ces touristes qui privilégient la mer et le soleil, mais aussi la sécurité ; et de ceux qui sont
à leur service : les petites mains, les animateurs et les guides.
Vacances « responsables » en Ouzbékistan
Un reportage de Marie David et Stéphane Girard
Les Français sont de plus en plus nombreux à choisir des vacances « écologiques » et « responsable ». Pour les amateurs de cette nouvelle forme de tourisme sauvage et authentique, l’Ouzbékistan est
la dernière destination à la mode. Cette République d’Asie centrale issue de l’ex-empire soviétique est devenue terre d’aventure et de découverte. L’an dernier, 14 000 Français sont venus y poser
leur sac à dos.
Yves, Annie, Catherine et les autres – dix randonneurs français sont venus goûter les plaisirs de la steppe et de la vie quotidienne ouzbeks.
Au programme, marches en montagne, excursions en autocar sur la mythique route de la soie et visite de la capitale, Tachkent.
Mais les touristes « responsables » rencontrent-t-ils vraiment l’Ouzbékistan ? Yves, Catherine, Annie et les autres sont tenus soigneusement à l’écart de la mer d’Aral à moitié asséchée.
Sans parler la langue du pays, comment peuvent-ils avoir de vrais échanges avec la population ? Quelles sont leurs impressions et quels souvenirs rapportent-ils en France ?
Les crèmes solaires en question
Un reportage de Stenka Quillet, Diana Anghel et Matthias Denizo
Chaque année, 15 millions de tubes de crèmes solaires sont vendus en France.
Mais ces crèmes solaires sont-elles sans danger ? Des études affirment aujourd’hui que les filtres contenus dans ces crèmes ont des effets nocifs sur la santé et sur l’environnement.
Les filtres chimiques, qui protègent contre les UVB et les UVA, joueraient dans l’organisme un rôle comparable à celui des œstrogènes et pourraient entraîner un déséquilibre hormonal. On
retrouverait des molécules de ces filtres jusque dans le lait maternel.
Ces crèmes présenteraient un autre inconvénient. Elles seraient nocives pour l’environnement. Notamment pour les récifs de corail. 4000 tonnes de résidus de crèmes solaires se déposent chaque année
sur des massifs coralliens. Des chercheurs spécialisés en biologie sous-marine ont établi que 10% d’entre eux sont déjà affectés par ces substances. Leur maladie est visible à l’œil nu. Ils
blanchissent et meurent. Une catastrophe écologique quand on sait que les coraux sont l’un des écosystèmes majeurs de la planète. Alors que faire ?
Certaines marques écologiques ont tenté de réagir en remplaçant les filtres chimiques par des filtres minéraux naturels. Mais ces filtres naturels (dioxyde de titane et oxyde de zinc) font débat,
car ils sont suspectés de pénétrer l’épiderme et d’entrer dans la circulation sanguine sans qu’on en connaisse encore réellement les effets. Alors peut-on se protéger du soleil sans affecter notre
santé et notre environnement ?
Réponses dans cette enquête surprenante menée auprès des dermatologues, des fabricants et des scientifiques.
PS : Emilie, fille d’Amazonie
Un reportage d’Alexandre Bouchet
En Amazonie, Emilie Barrucand, une jeune ethnologue française de 28 ans, lutte aux côtés des Indiens Kayapos pour préserver leur terre et leur culture.
Son histoire est celle d’un coup de foudre. Chaque année, depuis qu’elle a 21 ans, cette jeune femme, passe la moitié de son temps au Brésil avec cette tribu réputée pour être une des plus
farouches de la région. Elle parle leur langue, prend part à certaines décisions. Elle est aussi la seule femme à participer aux expéditions de chasse. La frontière du monde des Blancs avance
chaque jour un peu plus. Construction de barrages et déforestation sont les fléaux qui ravagent le poumon de la planète. Alexandre Bouchet l’a suivie aux confins de ce monde sauvage en sursis.
Crédit photo : France 2 / Gilles Gustine