Ce soir à 18h45 sur TF1, Anne-Sophie Lapix et Harry Roselmack présenteront un nouveau numéro de Sept à Huit. Au programme de ce nouveau numéro :
Une centrale sous pression Reportage d'Amandine Chambelland Le travail peut-il tuer ? Selon une récente étude du Conseil Economique et Social, il y aurait en France un mort par jour en raison de problèmes professionnels. En cause, le stress, les emplois du temps surchargés et la solitude de salariés sous pression. Chez Renault, après trois suicides en quatre mois au Technocentre, la direction a finalement décidé de proposer un plan d'urgence pour rendre le travail plus supportable et réintroduire de l'humanité dans les processus industriels soumis à des objectifs de compétitivité toujours plus élevés. Dans la centrale nucléaire de Chinon, ce sont trois salariés qui se sont donné la mort en 6 mois, six en tout sur ces trois dernières années. Même s'il est toujours difficile d'établir un lien formel entre un suicide et des conditions de travail, à Chinon, le médecin du travail avait depuis longtemps dénoncé l'état de souffrance psychologique chez les salariés.
Flics anti-gangs à Los Angeles Reportage de Guillaume Debre Les gangs : l'une des principales causes de violence outre-Atlantique. Le FBI en a recensé 21 000 aux Etats-Unis qui regroupent plus de 700 000 membres. Le plus souvent, des jeunes issus de quartiers très défavorisés et de familles éclatées et minées par la pauvreté. Les gangs leur apportent une fierté et une identité nouvelles grâce à des codes et des repères très stricts. A Los Angeles, où plus de la moitié de la population est issue de l'immigration récente, les gangs sont particulièrement actifs et font de très nombreuses victimes chaque année. Alors, en janvier 2006, le shérif (sorte de super-préfet de police de la mégalopole) a créé une brigade dotée de moyens exceptionnels pour les contrer, qu'il s'agisse d'intervenir dans les rues, les maisons ou même les prisons. Et il semblerait que cette nouvelle politique pour enrayer l'ultra-violence marche. Après un peu plus d'un an d'existence, la criminalité aurait déjà diminué de moitié dans les quartiers les plus chauds.
Qui a tué la femme du doyen ? Reportage de Franck Moulin Un notable aux assises après sept ans d'enquête et de procédure : Jacques Viguier, 50 ans, père de trois enfants et professeur de droit, vice-président de la faculté de Toulouse. Ce dont on l'accuse ? Le meurtre de son épouse Suzy, disparue un jour de février 2000. Les détracteurs du juriste le soupçonnent d'avoir raté de peu un meurtre parfait. Ses défenseurs soutiennent que l'enquête de la police ne s'est faite qu'à charge et aurait été orientée par les déclarations de l'amant de Suzy Viguier. Aucune preuve, pas de cadavre, mais un mobile potentiel. Jacques Viguier, alors qu'il aurait trompé abondamment sa femme, n'aurait pourtant pas supporté qu'elle ose demander le divorce. Pour ceux qui pensent qu'il est le meurtrier, il s'agirait d'un crime de perfectionniste psychorigide n'acceptant pas l'échec de son mariage. Contre Jacques Viguier, il n'y a que des indices, quelques petites taches de sang et surtout un matelas jeté à la décharge, celui où Suzy aurait été tuée selon l'accusation. Mais le doyen a réponse à tout et trouve des explications à chacun de ces éléments.
Mormeck la revanche Interview de Thierry Demaizière C'est l'histoire d'une revanche. Celle d'un boxeur qu'on disait fini et qui voulait pourtant prouver qu'il était toujours le meilleur. Le 17 mars, Jean-Marc Mormeck, 34 ans, a gagné son pari : il a retrouvé sa double ceinture WBA-WBC de Champion du Monde des Lourds Légers, en battant celui qui lui avait infligé son tout premier KO, il y a un an, le Jamaïcain O'Neil Bell. Jean-Marc Mormeck parle de sa double nature, il se dit mi-ange, mi-démon, puissant et violent mais sous contrôle. Il dit que boxer, c'est lutter contre un fantôme qu'il faut sans cesse esquiver. Il parle de son nouveau mentor américain, le célèbre Don King, et explique que cette victoire sur le ring lui a permis de tenir sa revanche face aux frères Acariès, les parrains de la boxe française avec qui il s'était brouillé. Et enfin, il dit qu'il voudrait être un modèle pour tous les jeunes des cités qui désirent s'en sortir