Par Sarah
Aïda Touihri présentera ce dimanche à 17h20 un nouveau numéro du magazine "66 Minutes" sur M6 dont le sommaire sera le suivant :
Amadou et Mariam : le triomphe des « aveugles du Mali »
« Le dimanche à Bamako, c'est le jour de mariage... » Qui aurait parié qu'avec leurs paroles naïves et leurs rythmes afro-rock, deux aveugles originaires d'un des pays les plus pauvres du monde,
allaient devenir des stars du showbiz mondial ? Les Maliens Amadou et Mariam ont pourtant conquis la planète. Ils vendent partout leurs albums par millions, travaillent avec Manu Chao, Keziah
Jones ou Bertrand Cantat. Et on les réclame lors d'événements internationaux, comme l'ouverture du Mondial de football, ou la réception par Obama du Prix Nobel de la Paix. Mais la gloire n'a pas
changé ce couple, manifestement toujours très amoureux trente ans après leur rencontre. À Bamako et à Montreuil, ils vivent plutôt modestement, entourés d'une famille élargie. Et, tout le temps,
ils font la seule chose qu'ils aiment : chanter.
Clément Fouquet
Enfants autistes : la galère des mères courage
Parmi les trois enfants de Clothilde, deux sont autistes. Ils parlent peu, s'expriment très souvent par des cris et ne possèdent aucune notion du danger. Du coup, ils transforment sans le vouloir
la vie de la maison en enfer. Comme Clothilde, des centaines de parents se retrouvent contraints d'abandonner leur vie professionnelle pour s'occuper à plein temps de leurs enfants. À ce jour en
France, seul un enfant autiste sur cinq est scolarisé. Car, pour accéder aux centres adaptés, l'attente peut durer plusieurs années. Personne ne sait vraiment d'où vient l'autisme ni comment le
soigner. Devenus adultes, beaucoup d'autistes finissent leur vie en hôpital psychiatrique. Depuis quelques années, aux côtés de méthodes françaises inspirées de la psychanalyse, de nombreux
parents français comme Clothilde ont mis leurs espoirs dans des méthodes nouvelles, parfois venues d'Amérique comme l'ABA (le sigle anglais pour analyse appliquée du comportement). Reportage au
coeur de ces familles en grande souffrance.
Laure Pollez
La grande école des chefs
Niché dans un parc de la banlieue chic de Lyon, le château de l'Institut Paul Bocuse est à la cuisine ce que Polytechnique est aux grandes écoles. Et, de plus en plus, on y croise des étudiants
venus d'écoles de commerce, voire des Beaux-Arts, qui bifurquent vers la gastronomie après avoir regardé des émissions de cuisine qui se multiplient à la télévision. Mais on n'entre pas comme ça
au « château ». La sélection y est rigoureuse, deux candidatures sur trois sont refusés, et la scolarité coûte 10 000 euros par saison, pendant trois ans. Outre les techniques de cuisine de
pointe (comment enlever sa coquille à un oeuf cru ?), les étudiants doivent aussi faire preuve de créativité marketing, inventer les nouveaux concepts de restaurants dans lesquels vous dînerez
demain. Alexandre, 26 ans, fils de médecin, a eu un peu de mal à convaincre sa famille de financer ces études de cuisinier. Aurélie, 19 ans, est venue tout exprès de Tahiti pour assouvir sa
passion : la pâtisserie. Obtiendront-ils leur diplôme ? Les caméras de 66 Minutes les ont suivis pendant plusieurs semaines.
Crédit photo : M6 / DR
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