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Au temps des gaulois dans C'est pas Sorcier

cest-pas-sorcierCe samedi à 20h10 sera proposé un inédit de C'est pas sorcier intitulé "Au temps des gaulois" présenté par Frédéric Courant et Jamy Gourmaud.

On nous a longtemps dit que nos ancêtres étaient de vaillants guerriers gaulois, un peuple de barbares. Mais au fil de leurs recherches, les archéologues nous racontent une toute autre histoire des Gaules.
Pour redécouvrir cette civilisation, Sabine s’est immergée dans le village gaulois reconstitué de Coriobona, en Charente Limousine.
Jamy, lui, est à Bibracte, dans le Morvan. Un grand musée de l’histoire gauloise et un centre de recherche archéologique sont installés ici près d’un oppidum, une ancienne ville fortifiée.

Accompagné par Patrick  Boos, « reconstituteur » professionnel, Sabine visite un village entièrement construit avec les techniques de l’époque, sur la base des données archéologiques recueillies dans la région. Nous découvrons la vie quotidienne au temps des gaulois, bien loin des légendes et des mythes longtemps véhiculés dans les livres d’histoire.

Jamy nous raconte l’histoire de nos aïeux et de la grande civilisation Celte qui a colonisé une grande partie de l’Europe. Il redonne à César ce qui est à César : l’origine du mot Gaulois qui ne voulait pas dire grand-chose à l’époque et que les livres d’histoire nous ont donné pour héritage : « nos ancêtres les gaulois »

Et si la plus grande idée reçue était de les imaginer barbares, chasseurs de sangliers et avides de combat à mort et de festins quotidiens gargantuesques ?
Sabine se déplace de maison en atelier pour découvrir les trésors de l’artisanat « gaulois » et la finesse de cette société d’éleveurs, de cultivateurs, d’artistes. Elle détaille les objets et techniques reconstitués grâce aux informations de la littérature comme de l’archéologie, les inventions révolutionnaires de cette civilisation beaucoup plus évoluée que l’on n’a jamais pu le penser. Grâce à Stéphane Gaudefroy de L’INRAP, nous allons pénétrer à l’intérieur d’une maison bien éloignée de la hutte des légendes.

Jamy rencontre Thierry Luginbuhl, archéologue Suisse, avec qui, sur le site de fouilles archéologiques de ce dernier, ils expliquent les particularités des vestiges de cette époque. La grande présence de bois, l’absence de pierre, rend les fouilles très difficiles même si elles évoluent depuis une vingtaine d’années grâce à  une volonté de réellement comprendre la réalité de l’époque gauloise.

Et si les gaulois avaient déjà dessiné la France ? Et si les romains leur avaient volé la vedette alors qu’ils ne furent, pour beaucoup de choses, que de vulgaires copieurs ?
Jamy définit les oppida, ces grandes villes gauloises, à l’opposé du village caricatural de nos livres, qui pour un grand nombre sont devenues des villes françaises aujourd’hui…

Sabine découvre les premières monnaies fiduciaires, mise en place par les gaulois en lien avec le développement croissant de leur commerce au niveau national et international, ce qui entraine le développement des grandes voies de transports de marchandises qui reposent enfouies sous nos routes actuelles…

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