Par Sarah
Dans le cadre de la sixième saison
inédite de sa superbe collection documentaire "Empreintes", France 5 diffusera ce vendredi à 21h30 "Bernadette Lafont - Une sacrée bonne femme"
un documentaire d'Élisa Benoît.
La première fois que j’ai vu Bernadette Lafont en vrai, c’était dans un ancien couvent des Deux–Sèvres. Elle ne portait pas sa tunique de bonne sœur ce jour-là, elle était simplement passée en
voisine claquer une bise à son ami André S. Labarthe.
La voici aujourd’hui, Bernadette, la petite Nîmoise grandie dans les montagnes des Cévennes. Bernadette, c’est tout un style, une époque, un ton. C’est aussi un nom qui évoque tout de suite un
visage chaleureux et facétieux. Et puis il y a la voix… Cette manière délicieuse qui traîne sur les mots, entre gouaille et raffinement suprême.
Une belle fille piquante et séduisante, repérée par François Truffaut et Claude Chabrol, sacrée égérie par la nouvelle vague. Parce qu’une belle fille comme ça, c’est avant tout une sacrée bonne
femme ! Un peu fiancée du pirate sur les bords. A la fois la "Maman et la putain", qui, à sa manière, a révolutionné tout un art de jouer la comédie. Une actrice au naturel, qui ne parle jamais
de travail, qui préfère dire « Je vais jouer » !
La voici dans les Deux-Sèvres, puis à Paris. Elle a invité quelques amis (des sacrés godelureaux, eux aussi) à entrer dans la danse et venir « jouer » avec elle. Parce qu’avec Bernadette, tout se
partage.
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