Par Jeremy
Ce lundi à 22h25, Stéphane Haumant nous proposera sur Canal+ dans "Spécial Investigation" un document inédit "Charity Business : les dérives de
l'humanitaire".
56% des Français donnent régulièrement pour des causes diverses (200 euros en moyenne) et les ONG engrangent annuellement près de 3 milliards d’euros. En vingt ans, le « charity business » est
devenu un secteur économique à part entière et il s’est professionnalisé. Pour récolter des fonds, les associations utilisent toutes les ficelles du marketing et quelques recettes éprouvées :
médiatisation des catastrophes, culpabilisation du public, recours au star system.
Des sociétés d’un nouveau genre proposent aujourd’hui des vacances « solidaires ». Pour aller vous occuper d’enfants dans un orphelinat cambodgien sans aucune formation, il vous en coûtera 2 000
euros plus le prix du billet d’avion. Mais cet engouement pour le « tourisme humanitaire » suscite la critique de nombreux professionnels du secteur.
L’action des grandes ONG privées est très encadrée, pour éviter les dérives. Mais qu’en est-il de l’action d’urgence des pouvoirs publics ? En Haïti, l’ONU et la Commission européenne se sont
lourdement impliquées, après le tremblement de terre de janvier 2010. Des milliards d’euros ont été déversés sur l’île. Pourtant, trois ans après le drame, les immeubles écroulés et les
bidonvilles sont toujours là. Alors où est passé l’argent ? Les programmes d’aide étaient-ils vraiment adaptés ? Pourquoi des tags : « les ONG dehors » fleurissent-ils sur les murs de
Port-au-Prince ?
Pour SPECIAL INVESTIGATION, Sophie Bonnet enquête sur les limites de l’aide occidentale d’urgence aux pays en voie de développement.
Crédit photo : Philippe Mazzoni / Canal+
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