Par Jeremy
Ce jeudi à 23h10, Nathalie Renoux présentera sur M6 un nouveau numéro de Coupable / Non coupable, un magazine qui propose, à travers le suivi d’un procès
d’assises, de mieux comprendre comment la justice est rendue dans notre pays.
Comment les jurés sont-ils choisis ? Peuvent-ils être influencés ? Par qui ? Sur quels éléments jugent-ils ? Sont-ils parfois indécis ? Leur avis évolue-t-il ? Comment prennent-ils leur décision?
L’émission propose de faire vivre au téléspectateur un procès comme s’il y était.
En décembre 2010, Coupable, Non Coupable a installé ses caméras pendant 5 jours à Rennes en Bretagne, pour suivre le procès de 2 accusés : Francis Moura, 28 ans, et Willy Boivin, 27
ans. Tous les deux sont accusés d’avoir tué il y a 4 ans, un chômeur de 46 ans : Pierrick Besnard.
Rappel des faits : Samedi 4 février 2006, à Laillé, au sud de Rennes, un promeneur découvre un cadavre calciné dans une Clio incendiée. Ce n'est qu'un mois plus tard que la victime totalement
méconnaissable sera identifiée. Il s'agit de Pierrick Besnard, un Rennais de 46 ans, serveur de bar au chômage.
Les enquêteurs font très rapidement le rapprochement avec un appel téléphonique de détresse, reçu sur le 17 de Police-secours, dans la nuit du 2 au 3 février 2006. Pierrick Besnard appelle de son
portable. Il est affolé, il affirme qu'il se trouve dans une voiture avec deux individus qui veulent le tuer. La conversation dure presque cinq minutes : c’est la mort en direct d’un homme qui ne
parviendra pas à expliquer aux policiers où circule la voiture.
Rapidement deux hommes sont interpellés. Deux hommes faisant partie de la communauté des gens du voyage. L’un s’appelle Francis Moura, l’autre Jean Bertheau. Le soir du crime, un témoin affirme
qu’ils ont passé une partie de la soirée à boire dans un bar avec la victime. Les deux jeunes hommes sont placés en garde à vue et interrogés. Francis Moura avoue assez vite être l’un des auteurs
du meurtre. Mais Jean Bertheau nie farouchement les faits, lorsqu’un un troisième homme se présente à la gendarmerie. Willy Boivin a 23 ans et il affirme qu’il était avec Francis Moura, le soir
du crime. Jean Bertheau est donc libéré.
Mais quelques mois plus tard, retournement de situation. Willy Boivin revient sur ses aveux. Il explique que certaines personnes de son entourage l’auraient menacé s’il ne se rendait pas aux
gendarmes.
La Cour d’assises d’Ille et Vilaine va réexaminer tout le dossier, chaque indice de la scène de crime, entendre tous les témoins, pour tenter de démêler le vrai du faux et rendre son
verdict : COUPABLE ? Ou NON COUPABLE ?
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