De Jean-Claude à Van Damne ce soir sur France 3

Ce soir à 23h00 France 3 proposera un documentaire inttulé "De Jean-Claude à Van Damne".

On connaît ses coups de pied et ses coups de mots... Ces dernières années, Jean-Claude Van Damme a surtout alimenté la rubrique « Bêtisier ». Le réalisateur Antoine Henriquet est allé au-delà des préjugés sur le personnage et a découvert un homme entier et sensible.

Un portrait passionnant entre la mer du Nord et Hong Kong.

« Je me suis dit : mon karaté est gracieux, mes coups de pieds sont beaux... Non… La danseuse qui met KO ne mérite pas ça… Et j’ai pensé : Hollywood. » Quand Jean-Claude Van Damme raconte sa vie, il le fait avec cette poésie elliptique qui n’appartient qu’à lui. Les phrases se concentrent, s’envolent, se mêlent, disparaissent pour mieux réapparaitre là où ne les attendait plus. Ce verbe aérien ponctué de « franglais » a fait la gloire de JCVD comme il l’a desservi. Il fait aussi le charme de ce portrait de la star belge réalisé par Antoine Henriquet durants plusieurs mois, de la Belgique à Hong Kong. Un film dans lequel l’acteur prend le temps de s'expliquer, narrant sa légende mais également ses zones d’ombre.

Naturel et direct. Comme un coup de poing. Ou une caresse… Lui qui a connu le faste d’Hollywood, c’est d’abord sur les plages de la mer du Nord qu’il nous emmène, dans cette Belgique natale qu'il porte dans son cœur et ses mots. JCVD est belge et cette natinoalité dit déjà beaucoup de sa philosophie, entre fatalisme et exaltation. « Tu vois l’écume blanche sur les vagues ? Ce sont les nerfs de la mer. Elle vit cette mer. » Joueur, il prend du recul sur son personnage, n’hésite pas à rire de sa propre caricature. On découvre son entraîneur de toujours, petit homme moustachu qui croit en Jean-Claude comme on entre en religion. Les photos d’un adolescent gringalet à lunettes défilent. Puis le corps s’affirme au fil des entraînements, les muscles se révèlent — et c’est un jeune homme flamboyant qui apparaît.

Un jour, Jean-Claude en a assez de la Belgique et file à Los Angeles. Après avoir livré des pizzas, il tente sa chance chez le producteur Menahem Golan : « Je lui ai dit : je veux être une star ! Puis j’ai envoyé un coup de pied sauté au-dessus de sa tête. Le lendemain, il me passait le scénario de Bloodsport. » La légende est lancée.