Par Sarah
Ce soir à 22h45, Bernard de la Villardière présentera sur M6 un numéro de son magazine L'été d'Enquête exclusive avec au sommaire
Drogues dures au coeur de Paris.
L’an dernier, la police a saisi plus de 200 kilos de cocaïne sur Paris et sa banlieue. Valeur estimée : 14 millions d’euros. Des jeunes des beaux quartiers qui sniffent dans les bars branchés aux
fumeurs de crack dans les squats, nous avons partagé le quotidien infernal des consommateurs de drogue, mais aussi de leurs dealers. Aujourd’hui, dans la capitale, certains livrent la cocaïne à
domicile, comme des pizzas.
Au cours d’une immersion de plusieurs mois, nous avons pu pénétrer les « laboratoires » où les trafiquants fabriquent le crack. Dans des appartements parisiens, de simples cuisines qu’ils
sous-louent à la journée pour ne pas se faire repérer. Il suffit de quelques grammes de cocaïne coupée de produits ménagers pour confectionner une « galette » de crack, la drogue du
pauvre, très rentable pour ceux qui la produisent.
Le réseau fonctionne comme une entreprise. Les marges se calculent au gramme près mais les doses sont toujours suffisantes pour que les clients restent accros. Un consommateur de crack régulier
dépense plus de 300 euros par jour pour ses doses… Un abonnement à l’enfer.
Mais aujourd’hui, un nouvel opiacé puissant fait des ravages. A l’origine, il s’agit d’un médicament très onéreux destiné à soulager les malades du cancer. Les drogués se l’injectent en
intraveineuse. Ordonnances volées, trafic de cartes vitales : en soudoyant des médecins et avec la complicité de pharmaciens complaisants, certains se font payer leurs doses par la sécurité
sociale.
Crédit photo : Pascalito / M6 .
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