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Faut-il interdire la prostitution en France ? présenté par Mireille Dumas sur France 3

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Ce lundi 26 novembre à 20h45 France 3 proposera une soirée évènementielle "Faut-il interdire la prostitution en France ?" présentée par Mireille Dumas.

 Cette polémique revient régulièrement dans notre pays depuis la fermeture des "maisons closes" il y a plus de 60 ans, polémique ravivée par Najat Vallaud-Belkacem, la ministre des droits des femmes, qui s'est prononcée pour l'abolition en juin dernier.

A quelques jours de l'ouverture d'un colloque important sur la prostitution, au Parlement européen, Mireille Dumas propose une soirée exceptionnelle avec deux documentaires inédits, en France et à l'étranger, suivis de débats passionnés entre ceux qui veulent empêcher, coûte que coûte, le commerce du corps et pénaliser le client, et ceux qui revendiquent leur choix au nom de la liberté individuelle, comme le chanteur Antoine qui compare les "arts du lit" aux « arts de la table ».

Dans le premier film, cap sur les grandes villes de France, mais aussi à la campagne, à la rencontre de prostituées et de leurs clients. Nous partons notamment dans le Lot, car si l'amour est dans le pré, le sexe tarifé se pratique aussi à l'orée des champs. Nathalie Bordes-Prévost, mère de 4 enfants, se prostitue à domicile depuis 25 ans avec des clients réguliers, qui revendiquent le droit de payer, aussi bien pour le sexe que pour un moment de confidence. Depuis quelque temps, Nathalie a d’autres projets en tête : elle parcourt la France à la rencontre de prostituées qui pourraient la rejoindre dans ce qu'elle appelle une "maison du sexe", où chacune serait indépendante et protégée. Une autre façon de décliner les « maisons de tolérance », parfaitement légales en France jusqu’à leur interdiction en 1946, avec la fameuse loi « Marthe Richard ».

Le second film nous emmène en Suisse et aux Pays Bas, deux pays qui ont choisi des voies radicalement différentes.
A Genève, nous entrons dans les coulisses d'une "maison close", parfaitement légale, tenue par l'efficace "Madame Lisa", mariée et mère de 3 enfants, patronne d'une "établissement" de plus de 700 m2, avec 60 "filles". Quelles sont leurs motivations ? A découvrir aussi : les images très surprenantes et touchantes, de cette "assistante sexuelle" qui "offre" ses services à des personnes handicapées, et dont le métier est officiellement reconnu en Suisse.

 

Crédit photo : Gérard Bedeau / France 3

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P
<br /> Je voudrais évoquer le cas de cette pauvre femme qui a témoigné sur la plateau en disant qu'elle avait dû recourir à la prostitution pour survivre, elles et ses enfants. J'ai le plus grand<br /> respect pour la douleur de cette femme. Mais on est en pleine confusion.<br /> <br /> <br /> La prostitution n'a pas été son problème. Elle a été sa solution. Affreuse, bien sûr, mais solution quand même. Le vrai problème, c'est que la société n'a pas été capable de lui offrir un autre<br /> moyen de subsistance. Aurait-elle été heureuse si on l'avait condamnée pour cette pratique. Si on l'avait poursuivie et punie. Elle comme ses clients.<br /> <br /> <br /> Interdire la prostitution est une mauvaise idée. Les pratiques entre adultes consentants, sans pressions, ni contraintes, ni nuisances, ne concernent que les intervenants. Il faut juste<br /> réglementer cette profession comme beaucoup d'autres. Il faut combattre les abus et les dérives. Lutter contre la violence qu'elle peut engendrer dans certains cas. Faire de la prévention<br /> sanitaire (comme on en fait dans les secteurs alimentaires par exemple).<br /> <br /> <br /> On a vu, dans les reportages, des femmes qui se trouvaient bien du métier qu'elle pratiquaient (comme Nathalie ou les Hollandaises interrogées) et des hommes satisfaits de ce qu'ils y trouvaient.<br /> Encore une fois, pourquoi les empêcher, s'ils ne nuisent à personne.<br /> <br /> <br /> On dit que c'est une domination par l'argent des hommes sur les femmes. C'est exact quand un bourgeois nanti profite d'une femme qui pratique ce métier avec dégoût et qui n'a pas d'autre moyen de<br /> subsistance. Mais c'est parfois le contraire. Les prostituées professionnelles sont souvent plus riches que leurs clients. Et elles profitent, à mon sens, de la misère sexuelle de leurs clients.<br /> Car il n'y a pas grande gloire à recourir à leurs services.<br /> <br /> <br /> Conclusion : Interdire, non. Contrôler, oui. <br /> <br /> <br /> Et donner à chacun le moyen de vivre dignement !<br />
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