Par Sarah
Fourrières hyperactives, systèmes d'amendes automatiques futuristes, policiers en civil pour traquer les infractions, la pression s'intensifie sur les citadins. Ambition plus ou moins assumée par les municipalités : voir diminuer le nombre de voitures dans les centres villes.
À Paris, la fourrière embarque 1 000 voitures chaque jour en moyenne, policiers et fourriéristes mènent de véritables opérations commandos dans certains quartiers. Les chauffeurs des fourrières sont d´autant plus zélés qu´ils percevraient une commission sur le nombre de véhicules enlevés. Une pratique contestable qui les pousse parfois à commettre de sévères entorses au code de la route.
À Nice, il est désormais impossible d'échapper aux amendes. La mairie a mis en place un système ultramoderne pour verbaliser les infractions à distance. Grâce aux caméras de vidéosurveillance, un stationnement de plus de 3 minutes ou un arrêt en double file et le PV est dressé instantanément, sans une contractuelle à l'horizon. Ce système est-il vraiment infaillible ? Est-il suffisamment rentable pour être généralisé à d'autres villes?
Pour échapper aux contrôles, certains automobilistes testent toutes les combines, même les plus malhonnêtes. En ce moment, de fausses cartes d'handicapés fleurissent aux pare-brise. Que risquent ceux qui falsifient leurs papiers ? Les forces de l'ordre sont-elles suffisamment formées pour déjouer cette nouvelle arnaque ?
Pour échapper à la fourrière, de plus en plus de citadins ont recours aux voituriers. Autrefois réservés aux hôtels ou restaurants de luxe, ce service s'est étendu aux salons de coiffures et même aux boutiques de vêtements. Certaines sociétés se sont même spécialisées sur ce secteur. À quels petits arrangements les voituriers se livrent-ils pour que votre voiture ne soit pas verbalisée ? Agissent-ils en toute transparence ?
L'actualité quotidienne de la télévision et de la radio depuis plus de 15 ans ! - Hébergé par Overblog